MotoGP, Alex Marquez : « avec Marc, c’est une vraie guerre psychologique qui a commencé dès la naissance »

Alex Marquez (Gresini, GP24), leader du championnat MotoGP 2025 avec 140 points après cinq GP, vit dans l’ombre de son frère Marc (139 points), mais brille par sa résilience. Vainqueur à Jerez, il devance Marc (+1) et Bagnaia (+20). Dans un entretien il évoque leur relation, son admiration, et la rivalité fraternelle avant Le Mans et son Grand Prix de France (9-11 mai).

Leader du Championnat du Monde MotoGP après cinq Grands Prix, Alex Marquez vit peut-être le meilleur début de saison de sa carrière. Pourtant, difficile pour le pilote Gresini d’échapper à l’ombre de son frère Marc, légende vivante du paddock. Invité de l’émission El Partidazo sur COPE, le cadet des Marquez est revenu avec sincérité et humour sur cette relation fraternelle à haute intensité, entre admiration, rivalité… et guerre mentale.

« Je n’ai jamais été jaloux de Marc, au contraire, je l’admire. J’ai la chance de faire le même sport que lui, c’est une chance immense d’avoir le meilleur exemple à la maison », a-t-il confié dans des propos relayés par relevo.com.

Lorsqu’on lui demande si la lutte pour le titre peut entamer leur entente, Alex n’élude pas la tension… mais préfère en rire. « Quand je suis arrivé au Qatar en tant que leader, on m’a dit : ‘Maintenant, la guerre psychologique de Marc commence’. J’ai répondu : ‘Quand je suis né, la guerre psychologique a commencé !’ », plaisante-t-il.

Alex Marquez : « le plus jeune est toujours celui qui prend les coups. À l’époque, je ne pouvais rien faire. Maintenant, je peux me défendre »

« Le plus jeune est toujours celui qui prend les coups. À l’époque, je ne pouvais rien faire. Maintenant, je peux me défendre » ajoute-t-il. Une rivalité ancienne, donc, mais jamais toxique. La scène du parc fermé à Jerez, où Marc est venu le féliciter malgré sa propre chute, en est la preuve éclatante.

Alex ne cache pas son enthousiasme à l’idée d’une potentielle finale pour le titre entre frères à Valence : « si on arrive à la dernière course pour se disputer le titre, ce serait plus amusant que jamais. »

Un scénario qui ferait rêver tout le paddock – et qui semble de plus en plus plausible, tant Marc et Alex dominent ce début de saison. Derrière eux, Bagnaia peine à trouver le rythme, et les autres usines peinent à suivre. Prochain arrêt : Le Mans, du 9 au 11 mai. Une nouvelle bataille fraternelle s’annonce.