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Acosta

Si Alex Marquez est aujourd’hui incertain pour le Grand Prix d’Allemagne, ce n’est pas seulement à cause de sa fracture de la main subie à Assen. Pour Ruben Xaus, l’explication est plus profonde : Alex s’est fait piéger en combattant un adversaire qu’il ne connaissait pas : Pedro Acosta.

Le week-end avait pourtant bien commencé. À Assen, Alex avait signé sa neuvième deuxième place en Sprint cette saison, se retrouvant une fois de plus derrière son frère Marc, intouchable au sommet. Marc Marquez, fidèle à son statut, a engrangé un nouveau total de 37 points, consolidant son leadership.

Mais tout a basculé quand Pedro Acosta est entré dans la danse. Et c’est précisément là que Xaus situe la clé du problème : « Alex a subi ce que Bagnaia a subi lors des dernières courses : se battre avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas. »

Pour Xaus, le danger ne venait pas du talent d’Acosta en soi, mais du fait que Alex n’a pas encore appris à décrypter ses mouvements sur la piste : « il n’a pas la capacité de reconnaître où Acosta est meilleur ou pas. Alors, il a mordu à l’hameçon avec Acosta. Au lieu d’être calme pendant deux ou trois tours… il veut gagner et plus, et à chaque course il est devant ou derrière son frère et il l’a prouvé. Se battre contre l’inconnu, c’est là que tout bascule ».

Le pilote Gresini Alex Marquez dans le garage du Grand Prix de France MotoGP 2025 au Mans

Le piège Acosta : un adversaire inconnu

Jusqu’ici, Alex avait surtout bataillé avec des visages connus : son frère Marc ou Francesco Bagnaia, des pilotes qu’il comprend instinctivement. Mais face à Acosta, tout change : trajectoires, freinages, style de pilotage. Et cette inconnue a suffi à provoquer l’erreur.

En plus de cette déconvenue, Alex a dû faire face à la colère des fans, furieux de sa prudence excessive envers Marc en Sprint. Même la télévision italienne l’a qualifié de « petit chien suiveur », une pique que Marc a commentée avec vigueur.

Malgré ce coup dur, Alex reste l’un des pilotes les plus réguliers de 2025. Jorge Lorenzo en est convaincu : « Alex est prêt pour l’usine Ducati. »

Reste à voir s’il pourra recoller les morceaux… et apprendre à lire ses nouveaux adversaires avant le Sachsenring.

Acosta Marquez

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