MotoGP, Aragon J1, Franco Morbidelli (Ducati/10) : "Il n'y avait aucune adhérence avec aucun pneu"

En arrivant au Grand Prix d’Aragon, Franco Morbidelli sait très bien que sa 4e place au classement général du Championnat du monde MotoGP ne tient que par un point face à un Johann Zarco surfant sur la vague mancelle.

Il y avait donc peut-être un peu plus de pression que d’habitude pour la première journée de la huitième manche, et le résultat de celle-ci n’est pas pour rassurer l’Italien aux prises avec le manque d’adhérence caractérisé du circuit Motorland Aragon.

Le week-end a débuté par une journée de travail chargée pour le Pertamina Enduro VR46 Racing Team et, au MotorLand, ses deux pilotes, comme tous les autres, ont dû faire face à des conditions inhabituelles, avec des températures élevées et une adhérence réduite.

Franco Morbidelli a débuté le huitième Grand Prix de l’année avec une 9e place en FP1, puis une importante 10e lors de la Practice. Au début de la practice, le Romain a dû rentrer au box avec sa Ducati GP24 fumante pour changer de moto : « Je ne sais toujours pas ce qui s’est passé, je n’ai rien senti sur la moto. Ils m’ont juste dit qu’il fallait changer de moto ». Avec un meilleur chrono en 1’47.213, il est finalement au sein d’un groupe compact comprenant 10 pilotes en moins de 3 dixièmes de seconde !

Franco Morbidelli : « Ce fut une journée étrange. Malheureusement, nous n’avons pas eu beaucoup de sensations, à aucun moment de la journée, car il n’y avait aucune adhérence avec aucun pneu. Nous avons eu des problèmes d’adhérence avec la roue arrière, surtout l’après-midi, et cela a été le cas pendant toute la séance de qualification. Bien sûr, nous allons apporter quelques modifications pour gagner en confiance. Je ne me sens pas très à l’aise sur la moto pour le moment, mais nous savons que nous sommes capables de nous améliorer considérablement en un week-end. Cela pourrait être dû aux températures élevées. Nous espérons nous améliorer, en particulier au niveau de l’adhérence à l’arrière, lors des prochaines séances afin de progresser avec la moto en termes de sensations pendant le week-end, comme nous l’avons fait lors des sept premières courses avec l’équipe, où nous avons progressé. Ce soir, nous allons vérifier les données et essayer de comprendre et de trouver des solutions, mais je suis très heureux d’être directement en Q2. Nous aurons ainsi un peu plus de temps samedi avant les qualifications et nous pourrons mieux profiter de la FP2. Physiquement, je me sens bien, mon pied ne me fait pas mal. »