pub

Jack Miller

Jack Miller a connu une journée mouvementée à Motorland Aragon. Seizième temps en FP2, le pilote Pramac a vu sa Yamaha perdre tout équilibre en fin de séance, particulièrement lors de ses essais avec les pneus tendres. Et il n’a pas été le seul à souffrir : tous les pilotes Yamaha ont plongé, avec Rins 15e, Augusto Fernandez 17e, Quartararo 18e et Oliveira 20e. Pour Miller, les problèmes sont venus crescendo.

Fabio Quartararo avant annoncé jeudi tout l’enjeu que représentait ce tracé d’Aragon pour Yamaha : « ce sera un moment très important pour nous, car nous venons de trois courses sur des circuits différents où nous avons toujours été rapides. C’est l’un de ceux où l’an dernier nous étions très loin sur la grille, nous avons beaucoup souffert du manque d’adhérence et de la présence d’une longue ligne droite. Si nous parvenons à être rapides et réguliers ici, nous n’aurons plus aucun doute sur les circuits futurs. Nous pourrions nous battre partout pour de bonnes positions. »

On a vu les résultat le lendemain, et force est de constater que la M1 n’a pas réussi l’examen de passage … Jack Miller commente depuis sa Yamaha Pramac : « ce n’était pas le meilleur vendredi, ni le pire », relativise-t-il. « La moto était bonne jusqu’à ce que je chausse des pneus tendres et que je perde l’équilibre. J’ai roulé deux dixièmes plus vite avec les tendres qu’avec les mediums neufs, mais l’équilibre semblait rompu. »

L’Australien a tenté différentes combinaisons pneus pour préparer le sprint de samedi, mais c’est avec les softs que tout s’est compliqué. « J’ai fait six ou sept tours puis je me suis dit : ‘f\*\*\*, beaucoup de sous-virage, ça pousse l’avant’. Je pensais que c’était peut-être le pneu avant usé… mais le souci principal, c’était de devoir attendre longtemps avant de pouvoir tourner. La moto claque, donne des coups… »

Jack Miller

Jack Miller : « on va essayer les réglages d’Augusto Fernandez »

Miller décrit une moto déséquilibrée, imprévisible. « En entrant dans les virages 1 et 12, tout est sous contrôle. Puis, ça glisse, je dois transférer le poids, utiliser l’arrière. C’est comme essayer de contrôler une glissade massive tout en réalisant un temps rapide. »

En plus de sa performance, la pression s’accentue sur Miller. Son avenir en MotoGP pour 2026 est en suspens, et les rumeurs d’un remplacement par Toprak Razgatlioglu chez Pramac ne cessent d’enfler — même si l’équipe dément tout accord finalisé.

« On savait qu’on allait galérer. C’était dur d’atteindre le point de corde du virage 1. J’ai freiné tôt pour garder une charge constante à l’arrière, mais en usant le pneu, la moto est partie en travers. »

Pour le moment, la solution pourrait venir… de chez Yamaha. Miller a observé les réglages d’Augusto Fernandez et envisage d’en adopter certains. « Nous jouons sur l’équilibre. Augusto utilisait une géométrie et une répartition du poids différentes. On va essayer dans ce sens, en utilisant davantage le pneu arrière. »

Jack Miller reste combatif. S’il veut éviter de perdre sa place en 2026, il devra transformer les difficultés du vendredi en rebond tactique dès samedi.

Jack Miller

MotoGP, Aragon J1 : chronos

 

Tous les articles sur les Teams : Monster Energy Yamaha MotoGP, Pramac Racing