Alex Marquez (Gresini Ducati), 2e au championnat MotoGP 2025 avec 181 points, a terminé 2e du Sprint à Aragon (7 juin), derrière son frère Marc Marquez. Profitant d’un départ raté de Marc, Alex a mené les premiers tours avant d’être dépassé au 6e. Dans des interviews à Motosan et DAZN, il reconnait adopter une stratégie conservatrice face à la supériorité de Marc, loue son coéquipier Fermin Aldeguer (3e), et garde un œil réaliste sur le titre …
Sur le tracé du Motorland Aragon, Marc Marquez continue d’écrire sa légende. Après avoir explosé le record de la piste et signé une pole magistrale, le n°93 s’est offert une nouvelle démonstration de force en Sprint Race. Sa septième victoire Sprint de la saison. Et cette fois, même son frère Alex, pourtant auteur d’un départ canon, n’a rien pu faire. Pire : il l’admet sans détour.
« J’ai eu une lueur d’espoir au départ quand il a raté son embrayage. Je me suis dit qu’il allait galérer, coincé en huitième ou neuvième position… », raconte Alex Marquez. Mais cette illusion n’a duré que quelques tours. « Dès qu’il m’a dépassé, j’ai compris. Je n’ai même pas tenté de lutter. Quand quelqu’un est aussi supérieur, il faut minimiser les dégâts. »
Alex Marquez : « ça aurait été une bagarre stupide, et on sait tous comment ça finit : il gagne »
Ce « quelqu’un », c’est son frère. Un Marc intraitable, qui dévore ses adversaires un à un, y compris ceux portant le même nom. « Je n’ai pas défendu, car il restait encore huit tours. Ça aurait été une bagarre stupide, et on sait tous comment ça finit : il gagne. »
Derrière cette domination, la lucidité froide d’un Alex qui mesure l’écart. « Marc roulait avec trois ou quatre dixièmes de mieux tout le week-end. Le plus intelligent, c’était de ne pas gaspiller notre course à essayer de le suivre. »
Mais tout n’est pas noir pour le cadet Marquez, qui célèbre malgré tout un podium mérité, et félicite son coéquipier Fermin Aldeguer, troisième avec une course solide : « ce qui me surprend, ce ne sont pas ses résultats, mais les critiques injustes qu’il a subies. »
Quant à Pecco Bagnaia ? Invisible. Douzième, loin derrière les Ducati Gresini et VR46, le champion italien encaisse. À ce rythme, le vrai duel pour le titre ne se joue peut-être plus entre rivaux… mais en famille.
MotoGP, Aragon : Grille de départ
Course de sprint MotoGP GP d’Aragon
Classement général MotoGP