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Pecco Bagnaia

Pecco Bagnaia vit sa pire saison depuis son titre 2022. Ce samedi à Motorland, le Turinois a sombré de la 4e à la 12e place, incapable de trouver le moindre rythme. Un naufrage qui le laisse 84 points derrière Marc Marquez au championnat.

Rien ne va plus pour le double champion du monde MotoGP. Depuis le début de la saison, Francesco « Pecco » Bagnaia semble prisonnier d’une moto qu’il ne reconnaît plus. Le Grand Prix d’Aragon n’a fait que confirmer ce malaise : qualifié quatrième, l’Italien a sombré jusqu’à la douzième place en Sprint, quittant la piste sans le moindre point et le moral en berne.

Dès l’arrivée, Bagnaia ne cherche pas d’excuses : « je savais déjà ce matin que ce serait difficile. J’ai forcé en qualifications, mais je n’étais pas à l’aise. C’était un énorme risque. » Et le verdict est sans appel : « l’avant bloque, je ne peux pas attaquer. La seule manière de stabiliser la moto, c’est de freiner tôt et de rouvrir les trajectoires. Mais pour gagner, il faut freiner fort et tourner court. Or, je n’ai aucun feeling à l’avant. »

Sur une piste peu adhérente, la Desmosedici GP25 se transforme en piège. « Je n’arrive pas à faire mes trajectoires. Je suis loin de mon niveau », confie Pecco. Loin de baisser les bras, il multiplie les essais de réglages : « on essaie tout, mais rien ne marche. Je sais que c’est un détail qui peut tout changer, comme les saisons précédentes. Mais là, le timing est terrible. »

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Pecco Bagnaia : « Morbidelli, Aldeguer et Alex Marquez étaient devant, clairement »

Même les tentatives d’imitation de ses rivaux s’avèrent vaines : « j’ai essayé de freiner au même endroit que ceux devant moi. Mais ça bloquait, j’ai dû élargir, et je me suis retrouvé piégé. »

La comparaison fait mal : pendant que Pecco galère, son coéquipier Marc Marquez brille en tête du peloton. Bagnaia, lucide, ne se cache pas : « Marc a plus de confiance en la moto. Il peut faire des choses que moi, la moto ne me permet pas. On échange, on compare nos datas, mais je dois aussi me concentrer sur mon propre package. »

Finies les comparaisons avec la moto de 2024. Pecco se veut résolument tourné vers l’avenir : « j’ai arrêté de me comparer à l’an dernier. Je roule sur la GP25. J’essaie des solutions plus complexes. Mais aujourd’hui, Morbidelli, Aldeguer et Álex Márquez étaient devant, clairement. »

Le moral reste solide. Le Turinois croit encore à un retournement de situation : « on va essayer d’autres options. Le meeting avec les ingénieurs devrait nous aider à réduire le sous-virage. Peut-être que le pneu arrière medium me permettra d’être plus agressif à l’avant. »

L’unité dans le box reste intacte. « On est tous dans le même bateau. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, moi non plus. Mais on cherche ensemble. Je sens leur soutien, et ça, c’est essentiel. »

Bagnaia espère une réaction dès dimanche. Car le champion qu’il est ne peut pas rester dans l’ombre encore longtemps. À Jerez, au Mugello ou ailleurs… Pecco devra tôt ou tard retrouver son feu intérieur. Avant qu’il ne soit trop tard.

Optimist: Ducati-Werksfahrer Francesco Bagnaia

MotoGP, Aragon : Grille de départ

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