MotoGP, Aragon J3, Alex Marquez (Ducati/2) : "Marc est mon frère, mais surtout mon rival pour le titre mondial"

Alex Marquez, 2e au championnat MotoGP 2025 avec 181 points, a brillé au Grand Prix d’Aragon, terminant 2e de la course principale (23 tours, 170,1 km) derrière son frère Marc Marquez (Ducati Lenovo, 208 points) et devant Pecco Bagnaia (Ducati Lenovo, 3e, 124 points). Malgré une stratégie initiale agressive, Alex a dû se contenter de limiter les dégâts face à Marc, tout en saluant la résilience de Bagnaia. Dans ses déclarations post-course, rapportées depuis MotorLand, il évoque sa rivalité fraternelle et la fête avec les fans.

Le MotorLand Aragon a été le théâtre d’un nouveau duel familial au sommet : les frères Marquez ont régné sur la course, mais cette fois, c’est Marc qui a dicté le tempo, pendant qu’Alex, solide et lucide, sécurisait une nouvelle deuxième place. Pourtant, pas question de fraternité sur la piste : « Marc est mon frère, mais surtout mon rival pour le titre mondial », a résumé Alex sans détour.

Dès le départ, Alex Marquez avait pourtant un plan bien établi : attaquer fort pour se détacher. « Mon plan n’a pas vraiment fonctionné. Je voulais creuser l’écart dès les premiers tours, mais Marc s’y est opposé. Alors je me suis contenté de le suivre », a-t-il reconnu après la course. Mais très vite, MM93 a haussé le rythme, laissant son cadet face à un autre adversaire redoutable : Pecco Bagnaia.

« À six ou sept tours de la fin, mes pneus étaient encore en bon état. J’ai haussé le rythme pour distancer Pecco et ça a marché. Mais Marc était déjà hors de portée. » Malgré tout, la course d’Alex reste une performance remarquable face à deux champions du monde.

**Alex Marquez : « on ne se sent jamais à l’aise ni en sécurité quand Pecco Bagnaia est juste derrière »**

Bagnaia, lui, a surpris. Transparent lors du Sprint, il s’est réveillé pour la course longue, retrouvant son tranchant et harcelant Alex pendant plusieurs tours. « On ne se sent jamais à l’aise ni en sécurité quand Pecco est juste derrière », a commenté le pilote Gresini, saluant la ténacité de l’Italien.

Le week-end avait pourtant mal commencé pour Alex : « lors de la première séance d’essais libres, nous étions très loin derrière. Mais nous avons progressé séance après séance. » Résultat, une régularité saluée, un huitième podium consécutif en course et un duel fraternel devenu un classique du championnat.

La communion finale avec le public d’Aragon, à seulement deux heures de leur ville natale, a été un moment fort. « J’avais regretté que Marc ne puisse pas fêter avec moi à Jerez, lors de ma première victoire. Là, on l’a partagé ensemble. »