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Franco Morbidelli

Le Grand Prix d’Aragon a été marqué par une bataille intense entre Franco Morbidelli (VR46 Ducati) et le rookie Fermin Aldeguer (Gresini Ducati) pour la 5e place. Les deux pilotes, sur des Desmosedici GP24, se sont livré un duel acharné sur plusieurs tours, ponctué de contacts dans la ligne droite arrière, restant toutefois dans les limites du fair-play. Leurs commentaires post-course, rapportés depuis MotorLand, reflètent l’intensité et l’adrénaline de cet affrontement.

Le Grand Prix d’Aragon n’a pas été marqué uniquement par la victoire de Marc Marquez. L’un des affrontements les plus intenses du week-end s’est joué bien plus bas sur la feuille des temps, entre deux pilotes que tout opposait sur le papier : Franco Morbidelli, vétéran combatif du MotoGP, et Fermin Aldeguer, rookie de 20 ans aux dents longues.

La bataille pour la cinquième place a littéralement électrisé les tribunes, avec plusieurs tours de passe-d’armes, de freinages à la limite… et même un contact musclé dans la ligne droite arrière.

Franco Morbidelli : « c’était une très belle bataille, Fermin Aldeguer était vraiment fort »

Mais aucune animosité dans tout cela, bien au contraire. « La bataille avec lui a été intense. Morbidelli est un vrai dur», a confié Aldeguer après la course, le regard encore chargé d’adrénaline.

Morbidelli, lui, ne cachait pas l’ouragan émotionnel qu’il vivait dans le feu de l’action. « J’avais une poussée d’adrénaline pure. Tu pourrais tout renverser d’un trait, je pourrais te préparer une boisson à l’adrénaline à ce moment précis de la course !»

Et pourtant, le week-end n’avait rien de simple pour le pilote VR46 : « c’était une course difficile. J’étais vraiment en difficulté, surtout en première partie. On dirait qu’on a progressé avec le nouveau pneu sur un tour, mais en réalité, c’était juste sur le début de la course. » Risquant plusieurs chutes, notamment dans les virages 9 et 10, Morbidelli a dû puiser dans ses ressources pour survivre au rythme imposé… et contre-attaquer.

« C’était une très belle bataille. Fermin avait un gros potentiel à la fin et je suis content d’avoir pu prendre le dessus, mais il était vraiment fort», a-t-il expliqué. « C’était similaire à la bataille contre Marc à Silverstone. La différence, c’est qu’avec Marc, je n’ai pas réussi à le battre. Cette fois, avec Fermin, j’ai réussi. »

Entre jeunesse fougueuse et expérience affûtée, ce duel incarne parfaitement ce que le MotoGP sait offrir de mieux : de l’intensité, du respect… et un vrai goût de combat.

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