Fabio Quartararo et Alex Rins abordent le Grand Prix d’Aragon avec détermination, malgré une saison 2025 frustrante pour Yamaha. Après trois pole positions consécutives sans victoire, Quartararo vise à effacer l’abandon de Silverstone, tandis que Rins, 17e au championnat, cherche à retrouver son éclat. Avec aussi un test crucial lundi, Yamaha mise sur MotorLand pour progresser.
Après une série de frustrations et de performances en demi-teinte, Yamaha arrive à Motorland Aragon avec une combinaison de détermination, de prudence et… d’espoir. Fabio Quartararo, malgré trois pole positions consécutives, n’a toujours pas converti cet avantage en victoire en MotoGP. La panne survenue à Silverstone alors qu’il menait la course a laissé un goût amer au Français, mais aussi une conviction : la vitesse est là.
« Le GP de Grande-Bretagne ne s’est pas terminé comme nous le souhaitions, et sur le moment, c’était très dur à encaisser, non seulement pour moi, mais aussi pour l’équipe, les ingénieurs et les fans », confie Quartararo. « Mais j’étais très rapide et nous avons largement mené la course. C’était une sensation formidable. Aragon n’est généralement pas un circuit facile pour moi, mais je vais me donner à 100 %. »
Le ton est donné : lucide mais résolument tourné vers l’offensive. D’autant que Motorland, avec ses longues lignes droites et ses virages complexes, n’a jamais été un terrain favorable aux Yamaha. Le défi est donc technique autant que psychologique.
« Aragon n’est pas un circuit Yamaha »
Du côté d’Alex Rins, l’heure est à la reconstruction. Classé 17e au général, l’Espagnol cherche encore ses marques avec la M1. Mais il garde foi en sa progression. « Nous avons bouclé environ un tiers de la saison et nous progressons petit à petit, mais nous sommes loin de nos objectifs. J’aborde ce GP avec ambition et un état d’esprit positif. J’ai fait une bonne course ici l’an dernier, alors j’espère faire mieux ce week-end. »
Pour Massimo Meregalli, team manager Yamaha, la semaine de repos a été précieuse pour préparer une relance stratégique. « Ce n’est pas un circuit Yamaha, mais c’est un excellent terrain d’essai. Si nous enregistrons de nouvelles performances positives, nos progrès seront confirmés. »
À cela s’ajoute un atout supplémentaire le test IRTA lundi. L’équipe pourra ainsi capitaliser sur un maximum de données pour continuer le développement de la M1. Yamaha ne se voile pas la face : la victoire est encore hors de portée. Mais avec rigueur, travail et patience, les fondations sont posées. Reste à les transformer en résultats.
