Jack Miller aborde le Grand Prix des Pays-Bas à Assen avec l’objectif de tourner la page après un week-end difficile au Mugello. Le pilote australien de l’équipe Pramac Yamaha espère un nouveau départ sur un circuit qu’il connaît bien et qu’il affectionne particulièrement.
Jack Miller aborde le Grand Prix des Pays-Bas à Assen avec une envie brûlante d’effacer la désillusion du Mugello. Sur ce circuit « très spécial », où il a décroché sa première victoire MotoGP en 2016 sous la pluie avec Marc VDS Honda, l’Australien veut relancer la machine. Après un week-end italien cauchemardesque, marqué par des soucis d’adhérence et des pépins techniques sur sa Yamaha M1, Miller est remonté à bloc. « Mugello, c’était dur. Mais ces quelques jours de repos m’ont reboosté. Je suis prêt à tout donner à Assen ! » lance-t-il avec détermination.
Pour Miller, Assen, c’est une histoire d’amour. « J’adore ce circuit : ses virages rapides et fluides collent parfaitement à mon style. Et puis, c’est là que j’ai gagné ma première course MotoGP, un moment gravé à jamais ! » Avec un meilleur résultat de sixième place sur ce tracé, l’Australien, 19e au championnat avec 31 points, croit en ses chances. « Sur cette piste, je pense qu’on peut être compétitifs. À chaque fois que j’enfourche la moto, je veux tout donner ! »
Gino Borsoi : « Assen devrait convenir à la Yamaha, surtout avec des températures plus fraîches qu’au Mugello »
Son coéquipier chez Pramac, Miguel Oliveira, partage cet optimisme. Vainqueur à Assen en Moto3 en 2015, le Portugais y a aussi signé une belle cinquième place en MotoGP en 2021. Après avoir sauvé les meubles au Mugello avec une 13e place – devançant Fabio Quartararo dans un finish serré – Oliveira veut passer à la vitesse supérieure.
« Mugello a montré nos faiblesses, mais j’ai tout donné pour grappiller des points. À Assen, je vais bosser dur pour améliorer mon rythme en qualifs. Un bon départ, c’est la clé d’une course solide ! » déclare-t-il. Avec seulement 6 points au compteur (23e), après avoir manqué quatre courses pour blessure, Oliveira est affamé de résultats.
Le boss de Pramac, Gino Borsoi, est confiant : « Assen devrait convenir à la M1, surtout avec des températures plus fraîches qu’au Mugello. Ça pourrait booster nos performances. Je suis plutôt optimiste ! » Avec Miller et Oliveira en lice pour un guidon MotoGP 2026 aux côtés de Toprak Razgatlioglu, l’enjeu est de taille. À Assen, les deux pilotes Pramac sont prêts à mettre le feu pour prouver qu’ils méritent leur place.
