Après sa prestation solide à Mandalika, Alex Rins confirme son retour en forme au Grand Prix d’Australie, offrant à Yamaha un nouveau souffle dans une saison marquée par des hauts et des bas. Le pilote espagnol s’est battu jusqu’au bout à Phillip Island, décrochant une 7e place qui en dit long sur la progression du projet japonais dans le box frappé du 42.
« C’était vraiment génial », s’est réjoui Rins après la course. « J’ai pu effectuer de nombreux dépassements, surtout dans le virage 2. La moto était bonne, mais pas comme avant. La course a été solide, même si nous avons eu un souci au départ : le « launch device » ne s’est pas libéré dans le premier virage, j’ai dû le piloter jusqu’au virage 2 et freiner fort à droite pour le libérer. »
Malgré ce départ compliqué, le pilote Yamaha n’a rien lâché : « à partir de ce moment-là, j’ai essayé de contrôler ma course et de dépasser certains pilotes. Ce n’était pas agréable d’avoir trois KTM autour de moi — elles ont tellement de puissance en ligne droite ! — mais finalement, je suis heureux et fier, car nous progressons bien. »
Alex Rins : « on peut dire que je retrouve mon feeling du temps de la Suzuki »
Rins, six fois vainqueur en MotoGP, semble enfin retrouver un feeling qu’il n’avait plus connu depuis sa période dorée chez Suzuki. « On peut dire que oui », reconnaît-il. « Nous exploitons actuellement notre bon potentiel, il faut saisir cette dynamique et continuer. »
L’Espagnol garde cependant la tête froide : « nous essaierons maintenant de confirmer cela à Sepang. Les circuits d’Indonésie et d’Australie sont complètement différents, mais nous nous débrouillons. Là où la moto manque de quelque chose, j’essaie d’utiliser mes points forts — et ça marche plutôt bien. »
Yamaha n’a peut-être pas encore retrouvé la gloire d’antan, mais Alex Rins envoie un message clair : le M1 revient à la vie, un dépassement à la fois. Si Rins confirme ce niveau de performance le week-end prochain à Sepang, quel sera le prochain objectif le plus réaliste que Yamaha devra viser pour la fin de la saison : un podium purement basé sur le mérite, ou une victoire stratégique sur un circuit adapté à la M1 ?
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