Dix ans après leur brouille de 2015, il suffit d’un plan de caméra pour rallumer la mèche. Samedi, juste avant le Sprint du GP d’Autriche, Marc Marquez et Valentino Rossi se sont croisés dans la voie des stands… sans un regard. La séquence a aussitôt enflammé les réseaux.
Le leader du championnat a vite désamorcé : « non, je ne l’ai pas vu, je le jure », explique-t-il sur GPone. « J’étais concentré sur mes propres affaires et je regardais clairement le sol en pensant à la course. Je l’ai vu plusieurs fois quand il faisait des tours dans le paddock et qu’il était sur la grille, car avec la casquette jaune on le voit tout de suite. La présence de Valentino est un plaisir pour les fans et pour le MotoGP car il s’engage à soutenir les couleurs de son équipe. »
👀 @marcmarquez93 and @valeyellow46 get ready for the #TissotSprint #AustrianGP 🇦🇹 pic.twitter.com/KwtaYUEBxm
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) August 16, 2025
Marc Marquez : « la présence de Valentino est un plaisir pour les fans et pour le MotoGP »
Le contexte ajoute au buzz. 2025 marque les 10 ans du clash Rossi–Marquez, et l’Espagnol, à ce rythme, pourrait égaler les sept titres de la catégorie reine de l’icône italienne. Autant dire que chaque geste — ou absence de geste — est scruté.
Rossi, de son côté, a allégé son programme auto cette saison pour passer plus de temps en MotoGP auprès de son équipe VR46, tout en restant davantage à la maison après la naissance de son*deuxième enfant. Spielberg était donc l’occasion parfaite de le voir arpenter la pitlane au milieu de « ses » pilotes.
Sportivement, Marquez a refermé la parenthèse avec autorité : victoire en Sprint, marge consolidée au championnat. Pour finir, pas de message subliminal, juste un champion absorbé par son rituel d’avant-grille MotoGP. Le reste — souvenirs, rivalités, records — appartient au décor.