pub
Carlos Ezpeleta

Carlos Ezpeleta, directeur sportif de Dorna, a abordé la question sensible de la pression des pneus en MotoGP, mettant en lumière les efforts concertés entre Dorna, Michelin et les fabricants pour garantir la sécurité des pilotes. Le tout dans un contexte mis en place la saison passée qui évoluera pour cette campagne avec une pression minimale certes revue, mais aussi une échelle de sanctions comme de tolérance face à la mesure à respecter annoncée comme plus stricte …

Depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne de l’année dernière, les pneus doivent respecter une pression minimale pendant un pourcentage spécifié de la course, sous peine de sanctions. Cette année, la sanction envisagée en cas d’infraction pourrait aller jusqu’à la disqualification, une mesure drastique mais nécessaire pour prévenir les risques liés à une pression trop basse des pneus.

Carlos Ezpeleta a souligné l’importance de trouver un équilibre entre performance et sécurité, affirmant que le véritable risque à éviter est tout problème pouvant survenir avec les pneus, comme une défaillance ou une explosion due à une pression insuffisante. Pour y parvenir, Dorna a collaboré étroitement avec Michelin et les constructeurs pour ajuster les règles de pression des pneus. On note ainsi l’abaissement de la pression minimale obligatoire des pneus avant de 1,88 à 1,80 bar pour la saison MotoGP 2024. Les Commissaires Sportifs de la FIM MotoGP ont également annoncé de nouvelles pénalités forfaitaires pour la pression des pneus. Pour les infractions dans le Le sprint entraîne une pénalité de huit secondes, tandis que pour le Grand Prix, elle est de 16 secondes. Il n’est donc plus à craindre de disqualification pure et simple comme il en était question.

Carlos Ezpeleta

Carlos Ezpeleta : « nous avons beaucoup travaillé avec Michelin pendant l’hiver »

Carlos Ezpeleta mentionne : « nous avons beaucoup travaillé avec Michelin pendant l’hiver et aussi avec les fabricants pour trouver une formule qui continue à garantir la sécurité que nous avons maintenant. Autrement dit, le risque réel que Michelin, nous et les fabricants voulons éviter est qu’il y ait un problème avec le pneu, qu’il y ait une défaillance ou une explosion due à une pression trop basse ».

En ce qui concerne les changements pour la saison 2024, Ezpeleta a expliqué que les valeurs minimales de pression ont été réduites, mais que cela rendra la gestion des pneus encore plus difficile pour les pilotes et les équipes.

« Nous savons que c’est très difficile à gérer pour les pilotes et les équipes » dit-il dans des propos relayés par motorcyclesports. « Les valeurs ont été réduites pour cette année, et je pense que nous serons beaucoup plus sous contrôle. Disons que le temps est passé de 50 à 60% des tours valides, mais la pression a considérablement diminué ».

Cependant, il est confiant que ces ajustements permettront de mieux contrôler la situation sur la piste. Il insiste sur le fait que ces mesures visent à garantir la sécurité des pilotes tout en maintenant un niveau élevé de compétition dans le MotoGP : « le véritable risque que nous voulons éviter est une défaillance ou une explosion » rappelle-t-il.

Carlos Ezpeleta e a pressão dos pneus: ‘O risco real que queremos evitar é uma falha ou explosão’

Carlos Ezpeleta