Le MotoGP ambitionne d’ajouter l’Arabie Saoudite à son calendrier via le circuit futuriste de Qiddiya, conçu par Alex Wurz pour accueillir Formule 1 et MotoGP. Cependant, Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, a annoncé un report de l’ouverture à 2028, voire 2029, en raison de la complexité du projet.
Le Championnat du Monde MotoGP continue d’étendre ses frontières, avec l’Arabie Saoudite dans le viseur. L’objectif : organiser un Grand Prix sur le spectaculaire circuit de Qiddiya, projet pharaonique pensé pour accueillir aussi bien la Formule 1 que la catégorie reine du motocyclisme. Mais le rêve saoudien devra encore attendre.
Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, a confirmé à GPOne.com que l’ouverture du circuit conçu par Alex Wurz, ancien pilote de F1, est reportée à 2028, voire 2029. Selon ses mots, le projet est d’une complexité « indescriptible » et dépasse de loin tout ce qui a été tenté auparavant.
En attendant, la Formule 1 continuera à se disputer à Djeddah, et le MotoGP conserve son format actuel avec un plafond de 22 meetings et donc 44 courses par saison, imposé par les accords avec les équipes.
L’arrivée de Qiddiya s’inscrit dans la volonté de renforcer le caractère global du MotoGP. Pour 2025, plusieurs nouveautés sont déjà au programme : retour du GP de République tchèque à Brno (circuit en rénovation). Début du GP de Hongrie à Balaton Park, inédit depuis les années 90. Retour confirmé du GP d’Argentine à Termas de Rio Hondo
En 2026, le MotoGP devrait revenir au Brésil, sur le circuit Ayrton Senna de Goiânia, en cours de modernisation, après une absence de près de 40 ans.
Pourquoi l’Arabie Saoudite est cruciale
L’Arabie Saoudite est un enjeu pour le MotoGP. C’est un marché en pleine croissance pour les sports mécaniques. Des investissements massifs pour attirer les grands événements ont cours pour un circuit exigeant qui pourrait devenir un classique du calendrier. Cette étape compléterait l’expansion en Asie/Moyen-Orient (Qatar, Indonésie, Kazakhstan prévu en 2023 mais annulé).
L’expérience montre que tous les projets ne se concrétisent pas. Des tentatives comme la Finlande, l’Inde, le Kazakhstan, la Chine ou la Turquie se sont soldées par des échecs ou des présences très brèves au calendrier. Dorna adopte donc une approche prudente concernant Qiddiya.
Le MotoGP en Arabie Saoudite est une ambition affirmée, mais les fans devront attendre au moins jusqu’en 2028 pour voir les machines de la catégorie reine sur le futuriste tracé de Qiddiya. En attendant, le championnat continue de se diversifier, avec plusieurs retours attendus et l’apparition de nouveaux circuits stratégiques pour son expansion mondiale.