MotoGP Catalogne Barcelone J2 Débriefing Fabio Quartararo (Yamaha/3) : « Oui, je crois que nous avons le potentiel » (Intégralité)

Ce samedi 4 juin 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Catalunya-Barcelona au terme de la deuxième journée du Grand Prix de Catalogne MotoGP.

Sa prolongation avec le team d’usine Yamaha MotoGP pour les saisons 2023 et 2024 est déjà passée au second plan mais le pilote français a su aujourd’hui résoudre le problème du manque d’adhérence de la piste rencontré depuis le début du week-end.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).

Fabio, vous avez passé un vendredi difficile à cause du manque d’adhérence de la piste. Comment avez-vous fait pour obtenir cette première ligne aujourd’hui ?
Fabio Quartararo : « Oui, hier a été une journée difficile car nous n’avons trouvé aucune confiance, même avec les pneus neufs à la fin de la FP2. Et directement ce matin, j’ai vraiment pu faire un très bon rythme en médium/médium. Je ne m’attendais pas à être aussi rapide car j’étais dans les 39 assez tôt, mais je me sentais bien. En FP4, nous avons voulu essayer le pneu dur arrière, puis nous sommes retournés complètement en médium et nous avons pu faire quelques très bons tours. Je suis donc satisfait de mon rythme, et aussi de ma qualification : j’ai donné le meilleur de moi-même. J’aurais pu faire un peu mieux mais pas me battre pour la P1 ou la P2 au chrono. Mais je me sens prêt pour demain. »

Vous avez gagné ici en Moto2 et en MotoGP. Pensez-vous être en mesure de le refaire demain ?
« Oui, je crois que nous avons le potentiel et que nous avons la vitesse. Nous ne sommes pas les seuls à avoir la vitesse, mais je sens que nous avons le potentiel. Tout le monde sait à quel point la dégradation des pneus est critique ici, et en ce qui concerne l’adhérence arrière, nous savons que dans le passé il y en a toujours moins eu après les Moto2. Mais tout le monde est prêt pour ça donc je pense que chacun a une idée claire pour gérer le pneu arrière. »

La dégradation du pneu arrière sera prise en compte, mais faudra-t-il être malin pour le pneu avant ?
« De mon point de vue, l’avant est OK, car nous avons voulu essayer le dur en FP4 mais j’ai fait le premier run avec le médium et c’était OK, donc nous n’avons pas eu besoin d’essayer le dur. Je ne pense pas que c’est une question d’être malin ou pas, car vous avez une sorte de stratégie : si vous voulez attaquer au début, vous savez que vous en aurez moins à la fin, ou si vous voulez être plus conservateurs au début, vous aurez plus de pneu arrière à la fin. Mais je ne pense pas qu’un problème viendra du pneu avant. »

Hier, vous avez dit que le feeling n’était pas bon. Aujourd’hui, dès le matin, il était complètement différent. Qu’avez-vous changé ?
« Hier, mon feeling était bon ! Mais globalement, il n’y avait pas du tout d’adhérence. Je sens que je pilotais hier comme aujourd’hui, mais qu’il y a juste plus d’adhérence arrière aujourd’hui. Nous avons changé différentes choses sur la moto, ce qui nous aide, mais globalement je pense que cela provient plus des conditions de pistes qui se sont améliorées comparé à hier. Nous verrons bien comment cela sera demain, mais au moins le pas en avant fait entre hier et aujourd’hui vient principalement de la piste et des petits changements que nous avons faits. »