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Davide Tardozzi

Dans le monde intense du MotoGP, où les egos s’entrechoquent et les passions s’enflamment, Davide Tardozzi, team manager de Ducati, incarne une force rare : celle de l’humanité alliée à une exigence sans faille. Dans un entretien vibrant avec Moto.it, il se livre avec sincérité sur ses relations avec Pecco Bagnaia, Andrea Dovizioso et son patron Gigi Dall’Igna, révélant comment le respect mutuel forge les victoires chez Ducati.

Dans les paddocks brûlants du MotoGP, où les nerfs sont souvent aussi sollicités que les moteurs, rares sont ceux qui traversent les époques avec autant d’authenticité que Davide Tardozzi. Bouillant, entier, direct — le team manager de Ducati est une figure emblématique du box italien. Mais derrière son tempérament bien trempé se cache un homme de cœur, profondément attaché aux relations humaines. Dans un entretien sans filtre accordé à Moto.it, Tardozzi lève le voile sur ses liens avec Bagnaia, Dovizioso et même son discret supérieur Gigi Dall’Igna.

Sur Francesco Bagnaia, double champion MotoGP et figure centrale du projet Ducati ces dernières années, Tardozzi ne tarit pas d’éloges : « Francesco est quelqu’un de bien, de professionnel et d’extrêmement respectueux. Si vous le respectez, vous avez toute son admiration et tout son respect. »

Mais plus que ses résultats, c’est l’humain que Tardozzi met en avant : « c’est difficile de passer un mauvais moment avec lui. Pecco développe de jour en jour une grande confiance en Marc Marquez, mais surtout un profond respect. Il a cette faculté à tisser des liens sincères, comme avec Jack Miller ou Enea Bastianini, qu’il a même invité à son mariage. »

Davide Tardozzi

Davide Tardozzi : « en 2020, Andrea devait gagner le championnat du monde »

L’émotion perce encore plus lorsqu’il évoque Andrea Dovizioso, éternel dauphin de Marc Marquez, mais surtout immense pilier du développement de la Desmosedici. « Je déjeunais encore avec Dovizioso sur la plage samedi dernier. Notre relation est restée bonne. »

Mais il ne cache pas un goût d’inachevé : « En 2020, Andrea devait gagner le championnat du monde. Il le méritait, nous le méritions. Je n’ai pas aimé son attitude face aux pneus cette année-là. Il n’a pas su se réadapter. Mais Andrea est un vrai homme, quelqu’un qu’on ne peut qu’aimer. »

Enfin, sur Gigi Dall’Igna, le stratège derrière l’incroyable montée en puissance de Ducati, Tardozzi reste sobre mais sincère : « Gigi sépare totalement vie professionnelle et vie privée. Mais après tant d’années, même au travail, on ne peut s’empêcher d’avoir des amis. Je pense qu’il me respecte, tout comme je le respecte profondément. »

Dans un sport où les trajectoires peuvent s’oublier plus vite que les tensions internes, Tardozzi rappelle que le ciment d’une équipe, c’est l’humain. Avec ses hauts, ses bas, ses blessures, ses amitiés. Ducati n’est pas qu’une machine à gagner — c’est aussi une histoire de fidélité et de loyauté.

MotoGP 2025. GP du Qatar - EXCLUSIF - Interview de Davide Tardozzi : « Andrea Dovizioso aurait dû remporter le championnat du monde en 2020. Pecco et Marc Marquez ? È « Il est difficile de se sentir mal à propos de Francesco Bagnaia » (Partie 2 sur 2)

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