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Davide Tardozzi

Le Red Bull Ring a laissé des traces. Parti de la première ligne, Pecco Bagnaia a coupé la ligne à 12 secondes de son équipier et vainqueur Marc Marquez en 8e position, avec un rythme de course 12 secondes plus lent que lors de sa victoire 2024. Un contraste d’autant plus cruel que Marc Marquez n’a été que deux dixièmes plus rapide que le chrono gagnant de Pecco l’an dernier. En Hongrie, Davide Tardozzi défend son pilote… tout en fixant le cap.

« Nous avons eu de nombreuses réunions avec les ingénieurs », explique le patron du team Ducati Lenovo. « Gigi Dall’Igna et les ingénieurs ont eu beaucoup de réunions pendant ces jours pour analyser pourquoi cela se produit parce que ce n’est pas la place que Pecco mérite pour son talent et ses capacités. On verra bien. On pense pouvoir faire un pas en avant ici en Hongrie. Ce matin, il doit tester quelques nouvelles pièces, mais on verra bien ce qu’il peut faire. »

Pecco Bagnaia

Davide Tardozzi : « nous devons gérer le cerveau de Pecco Bagnaia »

Le diagnostic est autant technique que mental : « en fin de compte, nous devons gérer son cerveau car nous avons des problèmes sur la moto, ce qui signifie que la moto ne convient pas à son style de pilotage en ce moment et à sa confiance. Mais pour finir, nous devons comprendre pourquoi et nous espérons que Pecco aura la bonne attitude pour laisser son projet aller de l’avant. »

La GP25 ? Elle divise les sensations. Seul Marquez la fait triompher pour l’instant, mais Tardozzi refuse l’idée d’une machine foncièrement inférieure à la version 2024 : « d’une certaine manière, pour ces deux pilotes que sont Bagnaia et Fabio Di Giannantonio, oui, alors que nous sommes en tête du championnat avec le 2025 », concède-t-il, avant de préciser sur crash.net : « nous pensons donc que la moto est bonne, mais qu’elle ne convient probablement pas parfaitement au style de pilotage des deux Italiens. On verra bien, car nous sommes confiants de trouver la bonne solution. »

Entre chiffres têtus et confiance à reconstruire, la feuille de route est claire : corréler les nouveautés, réaccorder le style de Pecco à la GP25 et, surtout, réinstaller la confiance. Car l’Italien « mérite mieux », mais devra, selon Tardozzi, afficher « la bonne attitude » pour que l’équipe transforme les réunions en résultats. Le Balaton Park s’avance comme un reset… et une opportunité à saisir.

Pecco Bagnaia

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Hongrie

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