Une rumeur explosive circule dans le paddock MotoGP et pourrait expliquer le mutisme persistant de Ducati autour de la spectaculaire résurrection de Francesco Pecco Bagnaia au Japon. Selon le journaliste Mat Oxley, des sources haut placées évoqueraient l’utilisation non pas d’une moto hybride, mais d’une GP24 complète, incluant le moteur 2024 – ce qui constituerait une violation flagrante du règlement technique. Francesco Pecco Bagnaia est passé en un week-end du zéro absolu au dominateur de Motegi. Pole, victoire écrasante, confiance retrouvée… un miracle mécanique qui sent plus la manœuvre d’urgence que le simple « déclic mental » dont Ducati voudrait nous convaincre.
Le problème ? Dans les coulisses du MotoGP, tout le monde sait qu’il s’est passé quelque chose à Misano. Le patron de VR46, Uccio Salucci, l’a confirmé : Bagnaia a roulé le lundi après la course avec une GP24, la moto avec laquelle il a gagné 11 Grands Prix l’an dernier. Ducati, elle, s’est enfermée dans un mutisme gêné. Et Bagnaia, contraint de se taire, l’a avoué à demi-mot : « je répète ce qu’on me dit de dire. »
Le journaliste Mat Oxley a lâché la bombe en Indonésie ce samedi : selon des rumeurs « très sérieuses », Bagnaia aurait carrément roulé à Motegi avec une GP24 complète, moteur compris.
Si cela s’avérait, ce serait une violation flagrante du règlement — le moteur 2025 est homologué depuis le début de saison, impossible d’y revenir sans briser la règle.
Ducati ne confirme rien, mais son silence entretient la suspicion. Pire, cela fragilise son double champion du monde : Bagnaia, sommé de se taire, doit affronter seul les questions des médias alors que la marque le laisse exposé.
La rumeur d’un retour illégal à la Ducati GP24 enfle
Le journaliste Jack Appleyard avance une thèse explosive : après son naufrage total à Misano, Bagnaia aurait frappé du poing sur la table. « Donnez-moi la moto que je connais, ou je balance tout. »
Le lendemain, il roule la GP24 de Franco Morbidelli, retrouve son rythme et prouve qu’il est toujours capable de gagner si on lui rend une base qu’il maîtrise. Et deux semaines plus tard, miracle : il redevient intouchable au Japon.
Ironie suprême : alors que Ducati fêtait samedi son titre par équipes, c’est la polémique Bagnaia qui occupe toutes les conversations dans le paddock. La victoire collective est éclipsée par les doutes autour du véritable statut de la GP25, cette moto qui devait être l’arme ultime mais que son pilote semble avoir rejetée.
Ducati pensait sauver sa saison en redonnant confiance à Bagnaia. Elle est en train de créer un scandale technique et médiatique qui pourrait coûter bien plus cher qu’une mauvaise série de résultats.
Tant que Borgo Panigale se terre derrière des éléments de langage creux, la rumeur d’un retour illégal à la GP24 va enfler. Et c’est Bagnaia, celui qu’on voulait sauver, qui finit seul face aux soupçons. Si la rumeur s’avérait fondée, Ducati risquerait des sanctions sévères de la part de la FIM. Le moteur 2025 a été homologué en début d’année et son remplacement par une unité de 2024 constituerait une violation technique majeure.