Enea Bastianini, qui jouait fréquemment la victoire en 2024, n’a pas réussi à performer sur le long terme au guidon de la KTM RC16. « Bestia », assurément l’un des pilotes les plus excitants lorsqu’il est en forme, a connu une saison très particulière. D’abord distancé par rapport aux autres sans trouver le bon réglage, il a réussi à progresser, jusqu’à monter sur le podium en Catalogne ! Puis, après, sur la fin d’année, sans son ingénieur Alberto Giribuola, il a de nouveau sombré, notamment en qualifications.
Sur la fin, son rythme de course était assez impressionnant, mais il peinait à rentrer dans le top 10. Pour un compétiteur de sa trempe, champion du monde Moto2 2020, c’est difficile à avaler. « Ça a été très dur. Trop de hauts et de bas ont créé une certaine tension. C’est bien que ce soit terminé. Comme je l’ai dit, j’aurais aimé que ça se termine différemment, peut-être avec un meilleur résultat. Au final, ça s’est terminé comme ça, plus ou moins comme ça avait commencé. En tout cas, la trêve hivernale nous permettra de nous ressourcer » lisait-on sur Motosan.
22 out of 22!
The longest season in history came to an end last week with the final race of the year: the #ValenciaGP.
And as intense as it was, our riders gave everything — from the very first lap to the very last. 🧡🔥One final grid video before the winter break. 🏁✨ pic.twitter.com/sT0L8IXDdm
— Tech3 Racing (@Tech3Racing) November 23, 2025
Bastianini achève cette saison en 14e place du classement général. Il veut s’améliorer, et sortir de cette mauvaise passe. « Enchaîner les week-ends sans quitter la 18e place, c’est une défaite, vu mon niveau actuel. J’ai connu beaucoup de batailles perdues. C’est pour ça qu’il y a eu de la tension et de la nervosité. Il faut ajuster les choses, les corriger, et pour l’instant, on n’y est pas parvenus. J’ai appris à mieux gérer mes émotions dans certaines situations. La nervosité fait partie du jeu. On ne peut pas être 18e et être contents. Mais j’ai appris à ne pas m’attarder sur les problèmes, mais plutôt à travailler sur ce qui ne va pas. J’ai fait le même travail sur moi-même. Parfois, trop se plaindre, c’est juste une perte de temps » ajoutait-il.
L’année prochaine, son ingénieur en chef ne sera autre qu’Andres Madrid, qui travaillait avec Brad Binder jusqu’à maintenant. « Andrés Madrid sera mon directeur technique. De plus, nous terminons l’année avec la dernière course de Daniel, mon technicien suspensions, qui travaillera désormais avec l’équipe d’essais, et une nouvelle personne nous rejoindra » concluait-il.
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Photo : Bastianini/Tech3
Photo de couverture : Bastianini/Tech3




























