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Jack Miller

Jack Miller a fait le job lors de cette première journée passée sur le tracé de Jerez qui sera le théâtre du Grand Prix d’Espagne de ce week-end, en positionnant sa KTM dans un top 10 qualificatif pour la Q2. Il a fait même mieux que ça en la mettant dans le top 5. Cependant, il n’était pas le meilleur en RC16. Devant lui, et dans le trio de tête, un Dani Pedrosa le toisait. L’Australien ne s’en offusque pas, et il explique pourquoi.

Jack Miller, avant de rentrer dans le détail de sa première journée de cette quatrième manche de la saison a tenu à préciser comment il interprétait le fait que Dani Pedrosa, pilote test KTM, a donné la leçon à ses collègues de marque, qui sont des pilotes titulaires pour toute la saison… « Le fait que Dani soit si rapide ici n’est pas seulement dû à la moto. N’oubliez pas qu’il est triple champion du monde et triple vice-champion du MotoGP. Et il aurait sans doute pu gagner deux titres aussi… Dani est une légende. Il y a même un virage qui porte son nom ici ».

Donc pas de souci ni de susceptibilité heurtée. Cependant, si l’on devait chercher une retenue psychologique, il faudrait remonter à ses six chutes en trois jours subis au Texas : « ces accidents sont encore un peu dans mon esprit. Parce que dans les virages lents, je n’avais pas autant confiance en moi que d’habitude. J’espère que ce sera encore mieux demain » reconnait JackAss.

Jack Miller

Jack Miller : « c’est une piste de karting GP par rapport au Texas »

Cela étant dit, comment s’est passé cette journée du vendredi à Jerez ? « C’est une piste de karting GP par rapport au Texas », a déclaré l’équipier d’un Brad Binder, onzième. « Ce n’était pas une première journée facile à cause du vent fort et des températures élevées. Je suis maintenant de retour sur une piste que je n’ai jamais vue avec la KTM, ce qui entraîne de petits problèmes. Mais cela prend juste un certain temps jusqu’à ce que vous ayez réglé le frein moteur comme je le souhaite, par exemple. Mais nous avons bien aplani cela dans la P1 et nous nous sommes encore améliorés dans l’après-midi. Malheureusement, j’ai dû doubler ‘Diggia’ par l’intérieur sur mon meilleur tour, ce qui m’a coûté du temps… ».

« Dans le dernier secteur avec les virages rapides, il fallait faire attention à cause du vent, mais la KTM s’y comporte très bien », poursuit « Thriller Miller »sur Speedweek. « Les pneus se sont également bien comportés par temps chaud. Je n’ai jamais fait autant de tours en P2 cette année. Au début, on ne savait pas si de meilleurs temps que le matin seraient possibles en raison de la surface chaude. Fabio Quartararo a ensuite mis un soft et un medium et n’a pas fait beaucoup de progrès avec ça… J’ai donc pu me concentrer sur le travail pour les courses. C’était bon et utile. Pour finir j’ai quand même progressé de 0,4 seconde par rapport à FP1 ».

On rappellera que Jack Miller a remporté sa deuxième victoire en MotoGP à Jerez en 2021, qui était sa première avec Ducati. Il s’est également qualifié en pole position en Andalousie en Moto3 en 2014.

Jack Miller sur KTM : 5e place

Résultats combinés P1-P2 du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez :

Crédit classement : MotoGP.com

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