MotoGP Espagne J1 Pecco Bagnaia (Ducati/3) revit : « c’est sympa quand tu pousses et tu sens que tout permet de pousser »

Serait-ce enfin le retour du Pecco Bagnaia version 2021 qui avait tellement impressionné en fin de parcours qu’il s’était imposé en tête des pronostics pour l’exercice 2022 ? Il faudra encore attendre un peu dans ce Grand Prix d’Espagne pour en être convaincu, mais une chose est acquise : malgré une épaule douloureuse depuis Portimao le week-end dernier, le vice-champion du monde en titre a passé sa meilleure journée jusque-là cette année en MotoGP à Jerez. Et même si, avec sa GP22, il a été battu par la GP21 d’Enea Bastianini…

Mais il ne s’en est fallu que de 11 millièmes et l’équipier de Jack Miller revient de si loin qu’il ne s‘attarde pas sur le fait qu’il n’est toujours pas en tête du clan Ducati. Ce qui compte, c’est de retrouver le moral de conquérant perdu ces derniers temps… « c’est sympa quand tu pousses et tu sens que tout permet de pousser, c’est ce qui manquait surtout dans la phase de freinage » se réjouit l’Italien qui a signé chez Ducati jusqu’en 2024. « Depuis quelque temps le vendredi, je n’étais pas déjà devant, pas seulement en attaque chrono, aussi en termes de rythme. Là, nous sommes très rapides, c’est une journée extrêmement positive ».

Pecco Bagnaia : « cela m’a manqué de piloter et d’avoir ces sensations« 

Il ajoute sur sa journée : « je suis plus content pour le feeling, sympa, et comme je l’ai dit à Portimao on a recommencé à rouler très bien avec un super feeling à l’avant, pour faire le chrono. Ce matin un petit pépin a affecté mon plan de travail, mais c‘était résolu l’après-midi. J’ai réussi à rouler en ne pensant qu’au pilotage ». Puis il termine : « l’épaule me gêne un peu mais ne me limite pas au pilotage, seulement si je prends des bosses. Globalement, je suis heureux, cela m’a manqué de piloter et d’avoir ces sensations ».

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Crédit classement motogp.com