C’est un Jack Miller déterminé à oublier sa déconvenue texane qui arrive à Jerez pour disputer le Grand Prix d’Espagne. A Austin, il a connu six chutes dont il n’a pas cerné les raisons, ce qui est le genre de situation qui érode la confiance d’un pilote. Mais il en faut plus pour déstabiliser l’Australien qui développe une belle complicité avec sa KTM. Il compte bien se refaire une santé sur un tracé qui lui a apporté de grandes joies, notamment en 2021 avec la victoire. Et puis, s’il se comporte bien, son épouse lui a promis une récompense…
Son épouse et bientôt mère lui a ainsi assuré que s’il ramenait la victoire de Jerez, elle lui donnerait l’autorisation de s’acheter un nouveau bateau. Mais avant d’en arriver là, il va falloir bien mener sa barque KTM qui lui a échappé plus souvent qu’à son tour au Texas… « J’ai eu six accidents là-bas. Et cinq d’entre eux étaient à moins de 60 km/h, deux se sont même produits dans le ‘out tour’. Ce fut un week-end étrange car je n’ai jamais vraiment compris comment les chutes se sont produites. Ici, nous avons des conditions d’asphalte normales, donc je suppose que nous ferons différemment ici » commente l’équipier de Brad Binder.
Jack Miller n’a cependant pas perdu confiance. Au contraire, elle se construit et s’affermit en MotoGP sur la RC16 : « nous avons maintenant trois Grands Prix et six courses derrière nous, nous savons quelle stratégie nous avons besoin pour Jerez, par exemple avec la configuration électronique. J’attends également avec impatience le test de lundi ici, même si je n’aurais jamais pensé que quelque chose comme ça me tiendrait à cœur un jour. Mais nous allons tester de nouvelles pièces ».
Jack Miller : « je suis raisonnablement confiant pour ce week-end »
« J’ai plus d’expérience sur la KTM maintenant et je suis raisonnablement confiant pour ce week-end » analyse JackAss. « Notre moto est solide. Nous ne sommes peut-être pas tout à fait à la hauteur de la Ducati, mais le comportement de la KTM dans les virages rapides est excellent. Je pense que grâce aux nouvelles caractéristiques de la moto, nous aurons un avantage dans la dernière partie de la piste ».
Puis il termine sur le sujet de la canicule annoncé, qui éprouvera les organismes, en confirmant que chez KTM, avec lui et Brad Binder, on prend la vie comme elle vient : « ce ne sera pas un problème. Il ne fera pas très chaud. Il faisait très chaud au début de la saison après le premier confinement en juillet 2020, mais il n’y avait pas de spectateurs ni de journalistes ici à l’époque. Il va faire froid ce week-end en comparaison ».