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Le WSBK a été sorti de son hibernation avec de nouvelles mesures surprises au sujet de l’agencement de sa grille de départ. Un bouleversement qui ne concerne en rien a priori un MotoGP qui ne connaît pas les affres d’un meeting disputé en deux manches. Un Grand Prix, c’est une seule course. Cependant, certains s’interrogent sur le déroulé qualificatif de la catégorie. Ainsi Cal Crutchlow.

Le MotoGP a réussi, par sa procédure menant jusqu’à sa séance qualificative finale, a suscité l’intérêt dès les premières séances d’essais libres. Il faut en effet aux pilotes finir dans les dix premiers au terme des trois exercices cités pour se retrouver dans la grande explication du samedi après-midi qui détermine les douze meilleures positions sur la grille de départ. Douze, car le top 10 est rejoint par deux repêchés d’une Q.1 qui représente l’ultime opportunité de sortir de la mêlée.

Résumons : FP1, FP3 et FP3 pour être dans le top 10, FP4 pour travailler sur la course, Q.1 comme dernière planche de salut et Q.2 pour fixer les douze premiers. A priori, rien à redire. Et pourtant…

Et pourtant Cal Crutchlow se verrait bien faire des changements. Il explique sur crash.net : « pas mal d’entre nous aimeraient que la décision pour accéder à la Q.2 ne se fasse que lors de la FP3. Car en faisant de la FP1 et de la FP2 une séance qualificative, on ne peut pas travailler sereinement sur la moto. Et on grille notre capital de pneus neufs. Actuellement, on a quatre séances qualificatives, et même cinq si on compte la Q.1. C’est de la perte de temps ».

« On a aussi discuté de la possibilité d’avoir un train de pneus supplémentaire lorsque l’on joue la Q.1, afin d’être sur le même pied d’égalité que les autres en Q.2. Il y aura quelques changements en 2017, mais pas de ce point de vue-là. Le format actuel convient au spectacle et à la télé ».

On attend de savoir ce que seront ces changements à la marge sous-entendus par le double vainqueur de la saison 2016 qui a tout de même vécu par huit fois les affres de la Q.1. Une peine qui ne l’a pas empêché de gagner en Australie. Comme quoi la recette n’est si mauvaise… « Il est vrai que lorsque vous sortez de la Q.1, vous êtes déjà dans le rythme pour la Q.2 alors que les autres ont attendu 40 minutes avant de pouvoir se lancer » reconnaît le pilote Honda LCR.

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