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Fabio Quartararo

Le titre mondial est acquis et les têtes sont déjà à 2022, y compris chez Fabio Quartararo. Le Français a bien fêté sa couronne âprement acquise et il pose maintenant les jalons de la prochaines échéances qui, au-delà, entrainera les premières négociations pour 2023 où, comme il l’a dit à l’unisson de son manager Eric Mahé, « tout est ouvert ». A Portimao, le Français a regretté son premier abandon sur chute de l’année. Une issue que sa Yamaha lui a imposée car elle n’a définitivement pas les armes pour se remettre d’une mauvaise qualification. Et ce n‘est pas une question de châssis…

A l’arrivée du Grand Prix d’Algarve, Fabio Quartararo s’est montré ferme sur sa situation technique, mettant cette fois directement les ingénieurs Yamaha face à leurs responsabilités. Dans des propos rapportés par motorsport-magazin, on peut ainsi lire : « j’aurais pu être beaucoup plus rapide, mais je suis toujours coincé derrière les pilotes Ducati. J’aurais pu suivre le rythme de Pecco Bagnaia, mais à la place, j’ai dû rouler 15 tours derrière Martin, qui était presqu’une seconde plus lent que moi ». Et il fait cette conclusion impitoyable : « nous sommes bien trop loin de la vitesse nécessaire sur des pistes comme celle-ci. Je constate que notre moto a des faiblesses évidentes que les autres n’ont pas ».

Fabio Quartararo

Fabio Quartararo : « l’avenir est tout sauf rose« 

Partant de là, il fait comme un rappel à l’ordre au constructeur d’Iwata : « c’est très bien que de nouveaux châssis soient constamment mis à l’essai à Jerez, Misano ou Barcelone. Mais je pense qu’ils devraient se concentrer beaucoup plus sur le nouveau moteur. Pour être honnête, l’avenir est tout sauf rose. Nous avons besoin de plus de vitesse de pointe parce que nous ne pouvons tout simplement pas dépasser ».

Sur sa chute, il dit : « je sais exactement pourquoi je suis tombé : j’ai freiné trop tard et j’ai ensuite voulu tourner. À ce moment-là, je devais juste essayer d’aller jusqu’aux limites ». Enfin, et pour se faire bien comprendre, il livre cette analyse : « lors de la première course ici à Portimao, Bagnaia est parti de la 11e place et n’a eu aucun problème à terminer deuxième. Nous pouvons nous battre pour la victoire que si nous pouvons faire une bonne qualification. Si nous la ratons, nous pouvons dire au revoir au podium dès le samedi ».

Ce discours au sujet de la Yamaha est entendu depuis l’ère Rossi-Lorenzo et jamais Yamaha n’a depuis révolutionné son moteur. Ce qui revient à se poser déjà la question de 2023 pour le Champion du Monde français.

Fabio Quartararo, Monster Energy Yamaha MotoGP, Grande Prémio Brembo do Algarve

 

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