Depuis son arrivée en MotoGP, Fabio Quartararo a montré qu’il avait beaucoup de qualités au guidon. Cependant, sa vitesse sur un tour est sans doute son arme la plus aiguisée. Dès 2019, « El Diablo » s’est illustré dans l’exercice des qualifications et parvenait à prendre des pole position même s’il ne les convertissait pas en victoires. Depuis, il ne s’est plus arrêté, et en a encore empilé quatre en 2025, alors que nous n’en sommes qu’à la moitié de la saison. Mais comment fait-il ? Il s’explique.
Fabio Quartararo, pilote officiel Yamaha en MotoGP depuis 2021, est un expert de la Q2. Voici comment il procède. « En qualifications, mon point fort, je déconnecte mon cerveau. Quand je quitte le box, qui est un tour qui ne compte pas et dans lequel je prépare le pneu, je remarque que je suis nerveux, très nerveux, mais quand j’arrive au dernier virage avant de commencer le tour le plus rapide, tout s’en va. » pouvait-on lire dans les colonnes de Crash.net.
Second half of the 2025 MotoGP season incoming 🗓️🏍️🔜 #MonsterYamaha | #YamahaMotoGP | #YamahaFactoryRacing | #MotoGP pic.twitter.com/LpwAgD0D4R
— Monster Energy Yamaha MotoGP (@YamahaMotoGP) August 10, 2025
Un sentiment de déconnexion totale, qu’il est difficile d’expliquer. « C’est comme quand on a mal à la tête ou au ventre et que ça passe – enfin, ça, mais en une demi-seconde. Et puis on fait son tour, et quand on a fini, on se rend compte qu’on est fou, mais un fou sain d’esprit » ajoutait-il.
Le problème, c’est qu’un tel niveau d’engagement coûte parfois de douloureuses chutes. Quartararo, qui pilote depuis son plus jeune âge, a perdu le compte. « Je ne sais pas combien de chutes j’ai subi au cours de ma vie, car je suis à moto depuis l’âge de quatre ans, mais on tombe, on tombe, on tombe. Je dirais environ 150, mais peut-être plus » concluait-il.
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Photo : Michelin Motorsport
Photo de couverture : Michelin Motorsport
