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Pecco Bagnaia

La course Sprint du Grand Prix de France 2025 s’est arrêtée net pour Pecco Bagnaia, qui a chuté au 2e tour alors qu’il occupait la 4e place, signant son premier zéro de la saison. Le pilote Ducati Lenovo, 6e en qualifications, revient sur cet incident, révélant une frustration croissante face à son manque de feeling avec l’avant de la Desmosedici GP25, un problème qui le hante depuis le début de l’année.

Le Sprint du Mans a tourné court pour Pecco Bagnaia, victime d’une chute dès le début du deuxième tour alors qu’il occupait la quatrième position. Une erreur coûteuse, son premier abandon de la saison, qui intervient dans un contexte délicat pour le pilote Ducati, toujours en quête de confiance avec l’avant de la Desmosedici GP25.

« Ce matin, tout allait bien, j’étais content, bon rythme, bonnes sensations », a-t-il confié. « Même ressenti au départ du Sprint. Mais en qualifications, j’ai eu du mal avec le pneu avant tendre. Je ne peux pas attaquer à 100 % avec ce pneu. Il bouge trop, et je n’ai aucun feeling avec l’avant. »

Malgré un départ canon, Bagnaia sentait qu’il pouvait viser haut. « Je me sentais très bien, j’étais rapide, j’aurais pu passer Alex Marquez au virage 7. Mais au virage 3, j’ai perdu l’avant sans prévenir. C’est rageant. Je pense qu’on avait le rythme pour finir deuxième. »

Les données télémétriques ont parlé : « je suis entré moins vite que d’habitude, avec 5 degrés d’angle en moins… et je suis tombé. Ma stratégie n’a pas changé, mais je n’avais tout simplement pas de grip devant. »

Pecco Bagnaia pilote Ducati MotoGP au Mans

Pecco Bagnaia : « si je suis tombé, c’est qu’il y a un problème, mais je ne pouvais pas le deviner »

Un sentiment frustrant s’installe, malgré des performances prometteuses en rythme de course. « C’était sûrement ma meilleure course de l’année en termes de sensations. Mais voilà, ça se termine dans les graviers. Je sais que j’ai du mal à me dépasser cette saison, je suis rapide, mais pas en confiance. »

Interrogé sur la course du dimanche, il reste prudent : « je pars comme toujours. On verra si on peut viser le podium. Il faudra survivre au premier tour et au virage 3. Le rythme est bon, la deuxième place est jouable, peut-être même mieux. Mais il faut qu’on travaille fort ce soir. »

Enfin, il a tenu à différencier sa chute de celle de Marc Marquez à Jerez : « ce n’est pas comparable. Marc est tombé sur un gros freinage en ligne. Moi, j’étais lent, sur une trajectoire normale. Si je suis tombé, c’est qu’il y a un problème, mais je ne pouvais pas le deviner. »

En conclusion, le malaise est palpable. « Depuis 2020, j’ai toujours eu un super feeling avec l’avant. C’est ce qui me permettait d’attaquer fort, de freiner fort. Cette année, je n’ai plus ça. Et ça me ronge. »

Grille de départ MotoGP

Grille

 

Classement Sprint : 

 

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