Il n’est peut-être pas le leader du championnat du monde, et effectivement, n’a pas vu l’arrivée à Jerez. Mais encore une fois, Marc Marquez aborde ce Grand Prix de France au Mans en tant que favori, grâce à sa vitesse foudroyante qu’il a tenu malgré un carénage en lambeaux il y a quinze jours. L’octuple champion du monde a déjà fait deux erreurs très coûteuses cette saison, et il est parfaitement au courant des problèmes que cela engendre. En reconnaissant ses torts, Marc Marquez devient peut-être encore plus fort.
Certes, il n’a pas remporté le GP d’Espagne mais tous ses adversaires savent qu’il faut se méfier de son rythme infernal. En arrivant en France, Marc Marquez doit concrétiser. « Je fais moins d’erreurs que par le passé, mais elles se sont manifestées le dimanche. Je ne dois pas les laisser m’influencer : c’est moi qui les ai provoquées et je peux les éviter. Le problème, c’est que je me sens très sûr de moi et que j’ai une grande confiance. Je suis tombé à Jerez au virage n°8 parce que j’allais trop vite, mais au lieu de partir au large et de perdre quelques dixièmes, j’ai voulu forcer et je suis tombé » confiait-il à GPOne.
Final P2!
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Ses deux rivaux pour le titre ne se sont pas fait prier. Pour la plus grande joie de Marc Marquez, c’est son frère Alex qui s’est imposé à Jerez, reprenant ainsi les commandes du classement général pour un point. « Encore une fois, Alex a les mêmes chances que moi. À Jerez, il m’a impressionné parce qu’il a subi deux grosses chutes et il n’est jamais facile de retrouver la confiance après ça. C’est un plaisir de me battre avec lui et s’il gagne, au moins, la victoire reste dans la famille. Rien n’a changé dans notre relation, nous sommes plus proches que jamais » ajoutait-il à propos de son frangin.
Pecco Bagnaia, troisième au général, sera aussi un adversaire coriace même si ce dernier ne s’est encore jamais imposé au Mans en catégorie reine. « Il est fort, solide, et marque beaucoup de points sans trop prendre de risques. » poursuivait-il. Le circuit Bugatti peut servir les intérêts de Marc, qui l’a toujours apprécié. « Je l’aime beaucoup, mais ça dépend de la météo. Notamment le dernier secteur, qui ressemble à une piste de karting. Mais j’aimerais quand même qu’il y ait plus de virages à gauche ! Blague à part, c’est toujours difficile de faire la différence ici » concluait-il. L’année dernière, Marc Marquez avait battu Pecco Bagnaia dans les derniers instants pour le gain de la deuxième place, alors que Jorge Martin l’avait emporté.
Le voyez-vous encore comme le grand favori ? Dites-le-nous en commentaires !

Photo : Michelin Motorsport
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