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Gigi Dall'Igna

Gigi Dall’Igna est un homme heureux. Marc Marquez (Ducati Lenovo) a survolé la Sprint du Grand Prix d’Espagne 2025 à Jerez, décrochant sa 5e victoire consécutive en course courte. Avec six Ducati dans le top 6 – Marc, Alex Marquez (Gresini, GP24), Pecco Bagnaia (Ducati Lenovo), Franco Morbidelli (VR46, GP24), Fermin Aldeguer (Gresini, GP24), Fabio Di Giannantonio (VR46, GP25) – la Desmosedici s’impose comme la référence, reléguant KTM (Viñales 7e), Aprilia (Bezzecchi 8e) et Honda (Mir 9e) loin derrière. À Jerez, devant 100 000 fans, Ducati célèbre, mais le championnat risque la monotonie.

Le MotoGP 2025 pourrait bien devenir… un long solo Ducati. Et à Borgo Panigale, personne ne semble s’en plaindre. Après un nouveau triomphe éclatant en Sprint au Grand Prix d’Espagne, Marc Marquez continue d’écrire l’histoire, pendant que ses adversaires peinent à trouver des réponses.

À Jerez, la Desmosedici GP25 a mis tout le monde d’accord, surtout sur le format Sprint. Le résultat est sans appel : Marc Marquez devant Alex Marquez, suivi de Pecco Bagnaia, Franco Morbidelli, Fermin Aldeguer et Fabio Di Giannantonio. Un véritable rouleau compresseur rouge.

« C’est un rêve devenu réalité, et c’est incroyablement excitant de voir quelque chose comme ça. Et encore plus devant ce public qui nous témoigne tant d’affection », s’est réjoui Gigi Dall’Igna, le directeur général de Ducati, au micro d’AS.

Sous les acclamations du public andalou, Ducati et son nouveau phénomène Marc Marquez ont étalé toute leur puissance. L’octuple champion du monde a donné une leçon de pilotage d’une fluidité rare, notamment dans les fameuses courbes de Nieto et Peluqui.

« Que dire de Marquez ? Il fait quelque chose de vraiment magnifique d’un point de vue sportif », a souligné Dall’Igna. « Dans les courbes, il coule avec une harmonie et une fluidité sans pareilles. Quelqu’un a même plaisanté en disant qu’il avait l’air de fumer la pipe sur sa moto pour souligner le calme de son pilotage. »

Gigi Dall’Igna : « j’attendais quelque chose de plus de Pecco Bagnaia »

Avant d’ajouter dans un sourire : « je ne pense pas qu’il fume. En vérité, il ne prend aucun risque, car il n’en a pas besoin. »

Face aux critiques d’un championnat qui pourrait vite devenir prévisible, Dall’Igna reste imperturbable : « que dois-je répondre ? Simplement : que le meilleur gagne. Si Marc est le meilleur… ? Que le meilleur gagne. » Un message clair : Ducati n’a pas l’intention de ralentir pour faire plaisir à ses rivaux.

Dans l’autre box Ducati, la situation est plus délicate. Pecco Bagnaia, double champion du monde 2022-2023, n’arrive pas à suivre son nouveau coéquipier. Troisième à plus de trois secondes de Marc, il peine à trouver le rythme en Sprint.

« J’attendais quelque chose de plus de lui », a reconnu Dall’Igna sur Sky Sport MotoGP. « La troisième place est toujours un résultat important, mais il a quelques difficultés sur lesquelles nous devrons travailler pour les résoudre. Dans la course du dimanche, il est toujours plus performant. »

À condition que les écarts se resserrent. Car pour l’instant, le MotoGP 2025 ressemble à une Ducati Cup, avec Marc Marquez en patron incontesté.

MotoGP, Gigi Dall'Igna

Grille de départ du Grand Prix d’Espagne MotoGP à Jerez : 

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