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Pramac

L’arrivée de Toprak Razgatlioglu chez Pramac en 2026 redistribue les cartes au sein de l’écurie satellite de Yamaha. À la tête de cette équation complexe, Gino Borsoi, directeur de Yamaha, se retrouve face à une décision lourde : choisir entre Jack Miller et Miguel Oliveira pour accompagner le champion du monde Superbike.

« Toprak est un grand talent. Il a les atouts pour être compétitif et démontrer que la transition du SBK au MotoGP est encore possible », déclare Borsoi. Pour le dirigeant, il ne fait aucun doute que le pilote turc mérite une place au plus haut niveau : « il a les ingrédients pour réaliser quelque chose d’important. »

Mais cette arrivée ne se fait pas sans conséquences. Le duo actuel de Pramac est sous pression. Bien que Miguel Oliveira dispose d’un contrat jusqu’à fin 2026, une clause de performance pourrait l’exclure s’il ne répond pas aux objectifs. De son côté, Jack Miller affiche de meilleurs résultats et semble mieux armé pour conserver sa place.

Gino Borsoi ne cache pas la difficulté de ce dilemme : « nous leur apporterons un soutien maximal pour qu’ils démontrent qu’ils méritent la place restante. Je suis désolé de devoir me séparer de l’un d’eux, mais ce sont tous deux des personnes formidables. »

Le dirigeant laisse entendre que seuls Miller et Oliveira sont envisagés pour 2026, malgré les rumeurs autour d’Enea Bastianini ou de Manu Gonzalez. Borsoi recentre le débat : la priorité est de donner à chacun des deux pilotes actuels la possibilité de faire ses preuves d’ici la trêve estivale.

Jack Miller Jerez

Gino Borsoi : « nous devons faire un choix sportif. C’est la loi du plus fort »

La pression monte : Pramac annoncera sa composition pour 2026 d’ici trois courses. En coulisses, la tension est palpable. Jack Miller a été aperçu nerveux dans son box, tandis que Miguel Oliveira, malgré la menace directe sur son avenir, garde une posture ouverte : pour lui, l’arrivée de Toprak est une bonne chose pour le MotoGP, même s’il en paie le prix.

Toprak Razgatlioglu, de son côté, a négocié une « clause Quartararo » qui lui garantit une machine identique à celle de l’équipe d’usine Yamaha. Une condition qui renforce la stature quasi-officielle de Pramac. Mais malgré ce niveau d’équipement, Paolo Pavesio a tranché : « il n’y aura pas de promotion vers l’équipe d’usine. Pramac reste l’endroit idéal pour lui. »

En cas d’éviction, Miller pourrait rebondir chez Yamaha Factory aux côtés de Fabio Quartararo, notamment si Alex Rins venait à quitter la structure. Quant à Oliveira, son avenir est beaucoup plus incertain. Son absence sur quatre courses cette saison, notamment après sa collision avec Fermin Aldeguer en Argentine, a fragilisé sa position en MotoGP.

La compétition interne est désormais lancée. Comme le résume Borsoi : « nous devons faire un choix sportif. C’est la loi du plus fort. »

Gino Borsoi, directeur de Pramac, au Grand Prix des Amériques 2024

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