Après un week-end noir pour Yamaha au Red Bull Ring, Alex Rins aborde le Grand Prix de Hongrie sans résignation. Après avoir exposé sans détour les carences de la M1 en Autriche, l’Espagnol espère que le tracé hongrois, que tous découvriront, pourra apporter quelques réponses à l’usine d’Iwata.
Arrivé en Hongrie, Alex Rins n’a évidemment pas oublié les difficultés traversées en Autriche. Il trouve malgré tout du positif à en tirer. Le Balaton Park, en effet l’opportunité d’effacer la frustration autrichienne. : « C’était un GP dramatique, confie-t-il. Heureusement, nous remontons sur la moto très peu de jours après. Pour moi, les ingénieurs Yamaha savent déjà ce qu’ils doivent améliorer. Vendredi, nous avons vu que nous allions souffrir pendant le GP. On pensait avoir des difficultés, mais pas à ce point, parce que le résultat a été très mauvais pour les quatre Yamaha », explique Rins.
Aujourd’hui, plus de doutes : « Ils savent désormais où concentrer leurs efforts. Attendons, continuons à travailler. » Place désormais à la découverte, avec un circuit inédit et exigeant. Avant le premier Grand Prix de Hongrie de MotoGP, Alex Rins affiche un enthousiasme prudent : « Nous voilà sur un nouveau circuit, une nouvelle configuration. C’est un tracé excitant, il paraît petit mais sera sûrement piégeux au freinage et à l’accélération. De ce que j’ai déjà pu voir, il y a beaucoup de zones où il faut contrôler l’ouverture des gaz, et l’électronique devra être parfaitement réglée », prévient l’Espagnol.
Lorsqu’on lui demande s’il a parfois l’impression de plus tester que de réellement courir en MotoGP, Alex Rins se montre franc : « Parfois, oui. En Autriche, nous étions particulièrement concentrés sur l’électronique pendant le GP, car nous savions que c’est notre point faible, tout comme la zone de freinage », confesse-t-il.
Les tentatives d’amélioration n’ont pas suffi, mais Yamaha sait désormais où agir. « Nous avons essayé quelques réglages pour aider le pneu arrière à arrêter la moto, parce que nos deux plus grands problèmes sont l’électronique et le freinage. Nous demandons beaucoup d’efforts à l’avant, la température s’élève et on ne peut plus s’occuper du pneu avant. Nous faisions des tests de réglages, mais rien de fou », précise Rins.
Reste à voir où se situerons les Yamaha dès les premières sessions du vendredi. Une chose est sûre, le résultat ne peut pas être pire que la semaine passée, où les 4 Yamaha ont terminé aux 4 dernières postions.