Fabio Quartararo a cette fois pris un bon départ mais a vu sa course compromise par sa pénalité de long lap, en plus de ses difficultés d’adhérence.
Hier en course sprint, Fabio Quartararo n’avait pas passé le premier virage et avait chuté, percutant dans le même temps Enea Bastianini, qui était miraculeusement resté sur ses roues. Le Français a écopé d’une pénalité de long lap à effectuer ce dimanche lors de la course principale, qu’il a forcément abordé de manière différente, en étant plus tendu au départ.
Cette fois, il n’y a pas eu d’incident et il est même parvenu à doubler, mais sa pénalité, réalisée dans le troisième tour, lui a coûté deux places qu’il n’est jamais parvenu à reprendre. S’il estime qu’il aurait pu faire un peu mieux sans ce long lap, il continue de considérer que Yamaha n’est pas au niveau des autres constructeurs, et qu’aucun miracle n’aurait de toute façon été possible.
« Pour être honnête, je n’étais pas très confiant au départ en sachant ce qu’il s’était passé hier, du coup cette fois j’ai freiné trop tôt. Ensuite il s’est passé quelque chose qui m’a fait perdre deux places de plus. J’ai pu doubler Binder et Bagnaia dans le premier tour, mais après le long lap les pneus ont commencé à baisser en performance. On sait qu’on a aucune adhérence comparé aux autres, je me suis battu comme un fou pour rester avec Pecco, mais la distance restait la même, je ne pouvais pas être plus rapide », a-t-il déclaré lors de son debriefing.
« Je pense que j’aurais pu finir septième ou huitième, devant Binder, mais on sait très bien que le rythme est très compliqué. On avait aucune adhérence, on n’arrivait pas à sortir des virages. Sincèrement, il n’y a pas grand-chose à ajouter. On voit qu’on a toujours les mêmes difficultés. On avait Pecco devant alors ça donnait un peu de motivation d’essayer d’aller le chercher, mais on ne pouvait pas réellement aller le chercher et faire un dépassement. La course a été très compliquée et je pense qu’on est un petit peu perdus », a-t-il ajouté auprès de Canal+.
Quartararo a ainsi terminé dixième de la course, et s’attend à un Grand Prix tout aussi difficile dans deux semaines en Catalogne, avant d’avoir une petite porte de sortie à Misano, le week-end suivant.
« On n’aura pas d’évolutions malheureusement, et je pense qu’on n’en aura pas jusqu’à la fin de la saison. À Barcelone, je pense que la course sera assez compliquée parce qu’il n’y a pas d’adhérence, et à Misano on a fait des tests sur le rythme et on était assez bien. C’était un peu plus dur sur le time attack alors les qualifications vont être compliquées mais on peut être pas mal sur le rythme », a-t-il conclu.
Résultats du Grand Prix de Hongrie
Crédit classement : MotoGP.com