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Hongrie Zarco

Depuis vendredi, la tension monte dans les déclarations de Johann Zarco : après son abandon au Grand Prix de Hongrie, le Français a de nouveau évoqué ses difficultés, mais également son envie de devenir pilote n°1 pour Honda. Les officiels Luca Marini et Joan Mir, très performants au Balaton Park, n’ont apparemment pas le même matériel que lui, ce qui expliquerait cette différence abyssale qui les séparait durant ce week-end de course. Zarco s’exprime.

Avant de passer au sujet chaud du moment, il revient sur son épreuve. « Un week-end à oublier, sans aucun point. De très mauvaises sensations du début à la fin, j’étais dégoûté. Ça me mine beaucoup. C’était difficile, mentalement, de repartir d’un niveau si bas. Pendant la course, ça allait encore, mais je ne pouvais pas faire de miracles. J’ai gagné quelques places à cause des chutes, mais j’ai chuté moi aussi. Je ne m’y attendais pas du tout, et ça a tapé fort, je vais avoir de gros bleus. J’ai été sur le vibreur, la moto a bougé et l’avant a croisé. Je ne sais pas pourquoi j’ai perdu le truc avec la moto, ça fait deux semaines que ça dure. J’espère que je retrouverai les sensations en Catalogne. D’habitude, j’y suis plutôt rapide. » déclarait-il à nos micros.

 

 

Puis, il s’est étendu sur ces fameuses améliorations dont il ne bénéficie pas, et qui ne sont pas prêtes d’arriver. « Je n’aurai pas de nouvelles améliorations à Barcelone. J’aurai quelques tests après, mais pas pour le Grand Prix. Je dois trouver les solutions moi-même, avec cette moto. Mais d’après leurs résultats, les officiels ont fait du bon travail et ont réussi à garder les sensations que nous avions plus tôt. Je ne suis pas d’accord avec les autres pilotes Honda qui disent qu’il n’y a pas de n°1. Dernièrement, il y a un écart. On a essayé des pièces qui étaient bonnes, et dont je n’ai pas bénéficié. L’équipe LCR doit attendre plus longtemps que l’équipe HRC. Et du coup, on perd notre vague positive. » poursuivait-il. Ambiance.

 

Hongrie Zarco

Photo : Michelin Motorsport

 

Peut-être que cette perturbation et ce bruit l’ont empêché de pleinement se focaliser sur la manche hongroise. « C’est sûr que ça perturbe, mais je voulais prendre position. Je souhaite être n°1 depuis longtemps, même chez LCR. Apparemment, ça n’est pas vu de la même manière. Si ce n’est pas possible, je l’accepterai. En effet, il y a une différence entre les autres motos. Nous, on stagne, eux, ils progressent. De voir ça, ça crée de la frustration, de la nervosité, et ça joue pendant le week-end. » concluait-il.

Que pensez-vous de cette situation ? Est-il victime d’une injustice ? Dites-le-nous en commentaires !

Résultat du Grand Prix de Hongrie MotoGP 2025 :

 

 

Crédit classement : MotoGP.com

Photo de couverture : MotoGP

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