Se relever tout de suite, repartir à l’attaque et changer le cours d’une saison capricieuse : Pecco Bagnaia arrive au Balaton Park avec un objectif clair. Le triple champion du monde et double avec Ducati sort d’un week-end cauchemar à Spielberg – un pneu arrière probablement défectueux qui ruine son Sprint et l’oblige à l’abandon, puis une 8e place le dimanche – et voit dans la Hongrie le terrain idéal pour un reset.
Le contexte aide : nouvelle piste, repères limités, grille à égalité ou presque. Bagnaia y a déjà tourné avec la Panigale V4S lors d’une journée Ducati, mais il sait mieux que quiconque qu’entre une moto de route et un prototype MotoGP, le gouffre est immense. D’où un plan de marche simple : analyser, corréler, puis appuyer.
Le Piémontais pose les mots et la méthode : « je suis heureux de retrouver la piste immédiatement et d’oublier le GP d’Autriche. Après un bon vendredi, nous avons eu des difficultés. Nous allons continuer à analyser les données et nous remettre au travail ».
Pecco Bagnaia : « sur le circuit du Balaton, nous partons tous de zéro »
Il ajoute : « sur le circuit du Balaton, nous partons tous de zéro. Chez Ducati, nous devons profiter de notre participation début août. Nous devons comprendre les véritables critères de référence avec une moto comme la Desmosedici GP, qui, comparée à la Panigale V4S, a un potentiel bien supérieur. »
Dans un championnat dominé par Marc Marquez, la marge d’erreur est mince. Mais le profil serré et technique de Balaton peut justement aider Bagnaia à recréer ses fondamentaux : freinage de patron, phase d’entrée propre, et gestion des pneus en fin de relais. La clé ? Transformer les données de la V4S en réglages utiles pour la Desmosedici GP, retrouver de la lisibilité au guidon et remettre du rythme de course là où l’Autriche n’a offert que de la frustration.
Reset enclenché. À Bagnaia de faire du Balaton son point de rebond.