Le Grand Prix d’Indonésie, nouvelle étape de la tournée asiatique du MotoGP est accueillie comme une opportunité de confirmer pour Johann Zarco. Le pilote français de LCR Honda, qui avait signé l’an passé l’un de ses meilleurs week-ends sur le tracé de Mandalika, espère rééditer une performance de haut niveau, d’autant qu’il a décroché le meilleur résultat de sa seconde partie de saison au Japon, en se classant 9e de la course principale.
Johann Zarco compte sur son expérience et un package affiné pour viser à nouveau le top-10 à l’arrivée – voire davantage – à Mandalika ce week-end. Il devra cependant faire face aux températures étouffantes, souvent en vigueur lors de ce rendez-vous. Conscient du défi, sans trop s’en soucier, le Cannois préfère remonter le souvenir qu’il a de l’édition 2024, lorsqu’il a terminé 9e, et rêve déjà grand.
« L’an dernier ça avait été notre meilleur Grand Prix de l’année. Au vu des résultats toute l’année ça avait été vraiment tip top. On a eu cette évolution aéro qui m’avait beaucoup aidé, j’avais réussi à l’utiliser au mieux. Là on a le package, on a bien confirmé ce top 10. Est-ce qu’on peut réussir sur les détails à aller choper les 5 premiers comme a fait Mir, jouer un podium ? J’espère », explique-t-il avant le week-end.
Parmi les clés de la réussite, le Français insiste sur les qualifications. Un point qui lui a fait défaut au Japon. « Clairement, quand on se sent bien, il faut être qualifié sur les deux premières lignes pour se donner des chances de podium. Ça fait une grosse différence. Et si t’as la vitesse pour être sur la première ligne, c’est déjà très bon signe que t’auras la vitesse pour le Sprint et du coup ensuite pour la Course aussi. Parce que le Sprint aide beaucoup pour la longue course. Donc ça commence dès cette qualif Q2 du vendredi aprem », rappelle-t-il.
© LCR Honda
Avant Mandalika, Johann Zarco travaille encore sur un compromis technique. Depuis la dernière course, il a à sa disposition deux configurations de machine, avec des caractéristiques différentes. « C’est surtout le moteur et le bras oscillant. Donc voilà, on travaille avec celle-là et ensuite quand il faut l’extra perf, on sort l’autre. Mais du coup l’autre, des fois, il faut un petit temps de trouver les bons réglages parce que ce sont des nuances. Pour trouver du rythme, ce n’est pas très simple », confie le pilote tricolore. Handicapé par ce compromis nécessaire à Motegi, il demeure convaincu que les deux packages peuvent fonctionner à Mandalika. « Ici c’est pas un problème de performance moteur. Du coup ça veut dire que l’ancienne moto peut aussi bien fonctionner. Mais bon, l’équilibre de la nouvelle apporte quand même du mieux en adhérence. C’est pour ça qu’on va voir comment gérer notre week-end. On a déjà notre plan d’attaque et j’espère que je serai parmi ceux qui performent », glisse-t-il, déterminé à se battre aux avant-postes.
L’avantage du nouveau package, pourrait résider dans la réduction des vibrations. Un problème récurrent chez Honda : « Non, parce que ces vibrations qui venaient de l’arrière, il y en a moins. Et je pense qu’on arrive à les gérer. Ces derniers temps, oui, il y avait de la vibration, ça venait même un peu de l’avant. Enfin, ça a été délicat. Là, voire l’an dernier, on en avait beaucoup 12-13. Je suis curieux de voir si ça peut se gérer cette année. Mais je ne suis pas inquiet pour ça », conclut-il. Avec ces ajustements, Zarco espère éviter les pièges techniques et climatiques d’un Grand Prix réputé éprouvant, afin de s’offrir un nouveau top-10, voire mieux…
