À tout juste 29 ans, Alex Marquez électrise le paddock du MotoGP en 2025, pointant à une éclatante deuxième place au classement, à seulement 32 points de son frère Marc et avec une avance de 61 points sur Pecco Bagnaia, troisième. Le pilote Gresini arrive au Mugello dans une forme éblouissante, prêt à consolider sa position avant la pause estivale et à ouvrir grand les portes d’un avenir contractuel prestigieux. Une performance explosive pourrait faire de lui la sensation définitive de la saison.
Alex Marquez arrive au Mugello avec un statut inattendu mais incontestable : deuxième du classement général MotoGP. Un podium en Toscane renforcerait encore son ascension fulgurante et placerait le pilote Gresini dans des conditions idéales avant la trêve estivale. En toile de fond, un avenir contractuel de haut niveau se dessine.
Pecco Bagnaia règne traditionnellement sur le Mugello, avec cinq victoires consécutives sur ce circuit (trois Grands Prix et deux Sprints). Mais cette année, c’est bien Alex Marquez qui déjoue les pronostics. Dès les premières courses de la saison, il a parfaitement dompté la Ducati Desmosedici GP24. Confiant et concentré, le pilote espagnol affirme :
« Je préfère créer la surprise. Certains pensent que 61 points d’avance sur le troisième ne suffisent pas pour être en tête. Pour moi, ce n’est pas une surprise, mais un cadeau. Il faut en profiter. » Il reste toutefois prudent quant à ses ambitions de titre, préférant observer l’évolution de la saison : « si nous arrivons à Mandalika ou Phillip Island encore en lice pour le championnat, alors peut-être que notre mentalité changera. Mais pour l’instant, c’est trop tôt. »
La montée en puissance d’Alex Marquez n’est pas uniquement due à la compétitivité de la GP24. Il reconnaît avoir franchi un cap personnel : « quand on traverse une année difficile, on évolue. L’an dernier, j’ai progressé sur des points faibles comme l’entrée et la sortie de virage. Je me suis vraiment concentré là-dessus, et ça a porté ses fruits. »
Alex Marquez : « si je continue comme ça, je serai en bonne posture pour les négociations contractuelles »
Il ajoute que la moto actuelle lui convient mieux, mais souligne que les ajustements faits sur la machine précédente l’ont aidé à exploiter pleinement le nouveau modèle. C’est donc une combinaison d’expérience et de bonne adéquation technique qui le propulse aujourd’hui.
La deuxième place actuelle d’Alex Marquez ouvre logiquement de nouvelles perspectives de carrière, dans un paddock où les options pour 2026 et 2027 commencent à s’esquisser. Conscient de sa position de force, il déclare : « si je continue comme ça, je serai en bonne posture pour les négociations contractuelles. Mais je ne pense pas encore à 2027, c’est trop loin, surtout avec l’arrivée des nouveaux pneus qui vont tout changer. »
Il reste lucide sur la volatilité du championnat : « nous avons terminé deuxièmes au Mugello et en Aragon, c’est une excellente base. Mais deux mauvaises courses et tout le monde oublie ce que vous avez fait avant. »
Alex Marquez a les cartes en main. Une performance solide au Mugello pourrait non seulement confirmer son statut de prétendant au titre, mais aussi renforcer sa valeur dans les discussions à venir. Le GP d’Italie pourrait bien être l’un des tournants majeurs de sa carrière.
