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Jack Miller

Jack Miller, à 30 ans, approche d’un tournant décisif dans sa carrière MotoGP. Actuellement 17e au championnat 2025 avec 19 points sur la Yamaha M1 de Pramac, l’Australien affiche une détermination intacte, mais son avenir en catégorie reine s’assombrit. Dans une interview, il évoque son désir de continuer à courir et les opportunités alléchantes en WorldSBK, notamment avec Honda et BMW, alors que son contrat avec Pramac expire fin 2025.

À 30 ans, Jack Miller semble arriver au bout de son aventure en MotoGP. Pourtant, l’Australien au style brut et au caractère entier ne parle pas de retraite, mais bien d’un nouveau départ. Si son avenir en MotoGP dépend du sort de Miguel Oliveira chez Pramac Yamaha pour 2026, « Jackass » n’est pas sans options, et le Superbike pourrait bien devenir son nouveau terrain de jeu.

Chez Pramac, Yamaha a fait un choix fort pour 2026 : intégrer Toprak Razgatlioglu, double champion du monde Superbike. Reste donc un guidon, qui pourrait revenir soit à Miguel Oliveira, si ses résultats cette saison permettent la reconduction automatique de son contrat, soit à Miller.

Mais force est de constater que Miller n’a plus le vent en poupe. Depuis son départ de Ducati, ses saisons avec KTM puis Yamaha se sont soldées par des classements en déclin : 11e, 14e, 16e… Un contraste cruel avec ses deux belles années chez Ducati (4e en 2021, 5e en 2022).

Si Oliveira est conservé, cela marquerait probablement la fin de la carrière MotoGP de Miller. Mais pas de sa carrière tout court. D’après Speedweek, Miller serait en discussions avancées pour un contrat de trois ans avec Honda en Superbike, un projet ambitieux mais en quête de résultats depuis… Nicky Hayden en 2016. BMW est également mentionnée, elle qui devra remplacer Toprak l’an prochain.

Jack Miller Pramac Yamaha pilote MotoGP

Jack Miller : « j’ai toujours voulu tout essayer et donner le meilleur sur une moto, c’est pour ça que je suis le pilote que je suis »

Et l’idée séduit Miller, père de famille et amateur d’adrénaline : « je pense à la course tous les jours. Je n’ai pas encore satisfait ce besoin. Peut-être que je n’y arriverai jamais. »

Le calendrier plus léger du Superbike (12 week-ends contre 20 en MotoGP), l’intensité toujours élevée en course, et la possibilité d’avoir un rôle de leader dans un projet en construction semblent coller parfaitement à son profil et à ses envies.

Même en envisageant l’après-MotoGP, Miller ne veut pas être vu comme un pilote “sur le déclin” : « pour les essais et le développement, je donne d’excellents retours. J’ai toujours voulu tout essayer et donner le meilleur sur une moto. J’ai tout donné, c’est pour ça que je suis le pilote que je suis. »

Son expérience, sa capacité à s’adapter à plusieurs machines, et son franc-parler en font un atout stratégique pour n’importe quelle équipe en quête de structure et de retour technique fiable. Jack Miller, c’est : 10 victoires en Grands Prix (1 en Moto3, 5 en MotoGP avec Honda et Ducati), 23 podiums en catégorie reine, 2 poles en MotoGP, un passage historique en MotoGP directement depuis le Moto3, sans étape en Moto2.

Jack Miller n’aura peut-être plus sa place sur la grille MotoGP 2026, mais il garde une carte précieuse : celle d’un pilote authentique, travailleur et respecté. Si le MotoGP se ferme, le Superbike pourrait bien lui offrir un nouveau trône — et cette fois, en tant que chef de file d’un projet ambitieux.

Où mène le chemin de Jack Miller pour 2026 ?

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