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Jack Miller

Le paddock de Misano est en ébullition : Yamaha sort enfin sa V4 en configuration course, confiée à Augusto Fernandez pour une première apparition en wild-card. Pendant ce temps, Jack Miller, pilote Pramac Yamaha prochainement aux côtés de Toprak Razgatlioglu en 2026, explique pourquoi il ne pourra pas, lui, poser les mains sur le prototype dès cette fin de saison.

Même s’il ne sera pas le pilote derrière le guidon, Miller est très attentif à cette première :

« C’est vraiment, vraiment, vraiment excitant, surtout pour l’avenir du projet », a-t-il confié à propos des débuts de Fernandez en V4. « C’est un week-end crucial pour nous. J’espère qu’Augusto passera un week-end sans problème. Avec un tout nouveau projet comme toujours, un week-end de course est tellement différent d’une journée d’essais. Tout est scruté, tout est dans les temps, il faut réagir vite tout au long des séances. J’ai donc hâte de voir comment se déroulera le week-end et je croise les doigts pour eux. »

Avec ses passages par Honda, Ducati et KTM, Miller est le pilote Yamaha qui possède le plus d’expérience sur des V4. Il serait donc l’homme idéal pour récolter des données en course. Pourtant, le règlement bloque toute tentative.

jack Miller

Jack Miller : « j’aimerais rouler avec la Yamaha V4, mais c’est impossible »

Interrogé par MotoGP.com pour savoir s’il aimerait piloter la V4 dès cette saison, l’Australien a répondu sans détour :

« Ce n’est pas possible. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, mais nous avons déjà homologué deux carénages. Pour d’autres pièces, rien qu’en termes de spécifications, ça ne fonctionne pas. J’aimerais donc recueillir des données à ce sujet, mais c’est impossible. »

Le problème vient d’un détail technique lourd de conséquences : le moteur V4, plus étroit mais plus long que l’ancien quatre cylindres en ligne M1, nécessite un carénage sur mesure. Or, les règles MotoGP imposent un maximum de deux homologations de carénage par saison, déjà utilisées par Yamaha.

Résultat : Miller devra attendre 2026 pour travailler en course sur ce nouveau prototype, même si l’envie de se projeter est déjà immense.

Jack Miller, MotoGP de Saint-Marin 2025

 

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