Dans le tourbillon du MotoGP 2025, Jack Miller, l’Australien au tempérament de feu, se bat pour sécuriser son avenir alors que l’arrivée fracassante de Toprak Razgatlioglu chez Pramac Yamaha en 2026 menace son guidon. Avec un contrat qui s’achève fin 2025, Miller doit jouer ses cartes avec audace pour rester dans la cour des grands. Mais une offre alléchante de Honda en WorldSBK pourrait changer la donne.
Jack Miller se retrouve une nouvelle fois à devoir prouver sa valeur pour rester en MotoGP au-delà de 2025. L’annonce officielle du recrutement de Toprak Razgatlioglu par Pramac Yamaha pour la saison 2026 vient compliquer sérieusement ses perspectives.
Le champion du monde Superbike fera ses débuts en MotoGP avec l’équipe satellite de Yamaha, mettant la pression sur les deux pilotes actuels : Jack Miller et Miguel Oliveira. Pramac tranchera cet été, mais à ce stade, l’Australien semble être le maillon le plus fragile du duo au vu de son contrat.
Miller avait été sauvé in extremis en 2025 par Pramac, qui lui a offert une nouvelle opportunité après son départ de KTM. Son contrat se termine à la fin de l’année, et il doit désormais convaincre s’il veut conserver son guidon. Pourtant, l’ancien pilote Ducati ne manque pas d’options.
Honda envisage de le recruter en World Superbike avec un contrat de trois ans, accompagné d’une perspective séduisante : rouler avec Michelin à partir de 2027, lorsque le manufacturier français remplacera Pirelli dans la discipline. Une donnée intéressante pour Miller, qui connaît bien ces pneus grâce à son expérience en MotoGP.
L’avantage Michelin en WSBK pour Jack Miller ?
Autre élément qui pourrait peser dans la balance : le possible retour de Cal Crutchlow, que Honda voudrait positionner comme team manager. L’entente entre les deux hommes est excellente, ce qui pourrait faciliter une transition vers les Superbikes.
En attendant, Miller continue d’effectuer le travail en piste. Il est actuellement plus performant que son coéquipier Miguel Oliveira et que le pilote officiel Yamaha, Alex Rins. Seuls Fabio Quartararo et lui ont permis à Yamaha de figurer dans le top cinq cette saison. Oliveira, de son côté, est sous pression : blessé à plusieurs reprises, il n’a marqué que trois points et pourrait être libéré prématurément de son contrat, faute de résultats.
Pour rester chez Pramac, Miller doit impérativement dominer Oliveira et continuer à offrir des résultats solides. La décision finale dépendra des résultats de la seconde moitié de saison. Quoi qu’il arrive, que ce soit en MotoGP ou en World Superbike, l’avenir de Jack Miller s’annonce mouvementé.