Johann Zarco est loin d’être satisfait de sa saison, mais a tout de même vécu un incroyable moment avec sa victoire au GP de France.
À l’heure de ranger la combinaison et le casque en attendant le test de Malaisie début 2026, Johann Zarco a pris le temps de se retourner sur sa saison 2025, la plus longue que le calendrier MotoGP ait connue. Avec 22 Grands Prix disputés et 44 courses effectuées, le pilote français n’est pas toujours parvenu à garder le rythme, comme nombre de pilotes, mais a tout de même vécu une année qui restera à jamais dans sa mémoire.
En effet, si celle-ci a été ponctuée de hauts et de bas, elle a été marquée par sa victoire au Grand Prix de France, suivie deux semaines plus tard par un podium en Angleterre. Une période incroyable, dont le numéro #5 n’aurait même pas osé rêver, mais dont il a dû se réveiller brutalement avec une deuxième partie de saison particulièrement compliquée. Pourtant, le début d’année avait bien commencé avec une première ligne décrochée en Argentine et deux quatrièmes places sur ce même circuit et au Qatar.
Mais après l’euphorie du Mans et de Silverstone, Zarco est entré dans un tourbillon négatif, dans lequel il est descendu peu à peu dans le classement, jusqu’à se qualifier parmi les derniers lors de certains GP. Cette période l’a également vu enchaîner les chutes (10 en course, sans compter celles survenues en essais) et il a ainsi terminé la saison avec le statut du pilote étant le plus tombé en 2025.
Un record dont il se serait bien passé mais qui n’est que l’illustration des difficultés qu’il a rencontrées sur cette deuxième partie de saison. Isolé du développement de la Honda, il s’est retrouvé à maintes reprises dans une impasse mais est parvenu à sortir la tête de l’eau lors des derniers GP, où il a retrouvé sa confiance et le top 10.
Forcément, à l’heure de dresser le bilan, Johann Zarco aurait aimé avoir plus de positif à relever, mais il reconnaît qu’il a été dépassé par certains événements. « Je me mets 6/10 parce que je suis vraiment trop déçu de mes contre performances de la deuxième partie de l’année », a-t-il déclaré. « Il y a une gestion globale que je n’ai pas su faire. À la fois de vouloir ‘mieux’ au lieu d’accepter le ‘bien’, de penser qu’il fallait peut-être que je change d’équipe pour avoir un meilleur soutien et de la fatigue physique et mentale qui a été générée avec tout ça. »
« Après, s’il y doit y avoir du yin et du yang, il y a eu des contre performances mais aussi des moments géniaux comme la France et l’Angleterre », a-t-il conclu, fidèle à son habitude d’essayer de se concentrer sur le positif.
