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Il aura fallu quatre jours de tests répartis équitablement entre Valence et Jerez pour poser la question de l’adaptation de Johann Zarco à la KTM. Et vice-versa. Si les deux derniers jours d’essais à Jerez ont comme posé les bases d’un travail qui sera long et intense, la découverte à Valence a fait du mal, avec, notamment, deux chutes. Aujourd’hui, le Français doit rassurer sur son choix d’aller servir l’usine de Mattighofen. Et c’est ce qu’il fait en rappelant l’aventure Lorenzo chez Ducati…

Entre le double Champion du Monde de Moto2 et la RC16, ce n’est pas encore le grand amour. Inquiétant ? A voir. Johann Zarco a déjà prévenu les Autrichiens qu’il ne roulerait pas comme Pol Espargaró. Il gardera son style épuré, gage d’efficacité sur le long terme, et en toute circonstance, de régularité face au chrono. Il va donc falloir explorer d’autres voies. Compliqué ? Impossible n’est pas français dit-on, mais le tricolore préfère mettre en avant la jurisprudence Lorenzo chez Ducati…

Sur Autosport, il déclare ainsi : « il faut se souvenir comment les choses se sont déroulées pour Lorenzo chez Ducati. Il lui a fallu du temps pour s’adapter, mais lorsqu’il a commencé à gagner, on aurait dit qu’il était sur une Yamaha. Cela veut dire que la clé est le travail sur la moto pour donner au pilote les bonnes sensations ».

Il précise : « je garde l’esprit ouvert afin de m’adapter aussi à la moto et ainsi en tirer le meilleur parti. Mais il faut travailler sur certains aspects. Si l’équipe comprend et sait que nous sommes sur la bonne voie, alors ça portera ses fruits ».

Reste que l’ancien pilote privé du team Tech3 découvre aussi la vie d’un représentant officiel. Avec les nouvelles responsabilités qui en découlent… « Il y a tellement de choses à essayer, à comprendre. Ces dernières années, j’avais très peu de choses à tester. Je savais ce que j’avais et je devais en tirer le maximum. Le travail était sans doute plus simple. A présent, il y a plus d’informations à digérer. Il y a plus de monde dans le box. Mais c’est aussi au pilote d’évoluer, de contrôler ses émotions afin d’être en mesure de fournir les bonnes informations ».

Rendez-vous en février à Sepang pour connaître les nouvelles aventures de Zarco chez les Autrichiens…

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