Le champion du monde en titre Jorge Martin vit un cauchemar depuis son effroyable accident au GP du Qatar : 11 côtes fracturées du côté gauche, lésions pulmonaires sévères, soit le troisième accident majeur en moins d’un an. L’ancien pilote Neil Hodgson témoigne de son expérience similaire pour illustrer la gravité de la situation.
Le début de saison 2025 de Jorge Martin, nouvelle recrue star d’Aprilia, a viré au cauchemar dès son premier Grand Prix. Victime d’un terrible accident au Qatar, le pilote espagnol souffre de 11 fractures de côtes et de lésions pulmonaires, une blessure rare et sérieuse. De retour en Espagne après un séjour prolongé à l’hôpital, aucune date de retour n’est pour l’instant envisagée.
« Je me suis cassé toutes les côtes du côté gauche », a rappelé l’ex-pilote Neil Hodgson sur TNT Sports via crash.net. « C’est une de ces blessures longues. Si quelqu’un s’est fracturé une côte, il ne peut même pas éternuer ! Imaginez les casser toutes… »
Hodgson, qui a vécu une blessure similaire, a souligné la gravité du traumatisme : « j’ai vu une photo de lui à l’hôpital. Il avait l’air si mal. C’est sa troisième blessure importante en peu de temps. C’était un accident “normal”, pas de sa faute. Juste de la malchance. »
« Nous traitons Jorge Martin comme un fils »
Malgré tout, Hodgson se montre modérément optimiste : « je ne le vois pas absent trois mois. Moi, j’ai mis deux mois à revenir. Il est jeune, en pleine forme, et bénéficiera de soins haut de gamme. Comme des caissons hyperbares ».
Du côté d’Aprilia, la consigne est claire : ne pas précipiter le retour de leur pépite. « Nous le traitons comme un fils », a confié Massimo Rivola, directeur sportif d’Aprilia. « Il ne ressent aucune pression. »
Une approche confirmée par le Dr Angel Charte, directeur médical du MotoGP : « ses poumons sont parfaits », a-t-il déclaré, rassurant sur la guérison des complications respiratoires initiales.
Jorge Martin reste donc en convalescence, hors du paddock mais pas des plans d’Aprilia. Avec trois blessures majeures en quelques mois, l’équipe italienne garde les pieds sur terre : mieux vaut un retour à 100 % qu’un énième revers. L’objectif : retrouver un Martin compétitif, prêt à viser les sommets – mais uniquement quand son corps le permettra.