Jorge Martin, champion du monde MotoGP 2024, envisagerait de rompre son contrat avec Aprilia à la fin de 2025, à peine un an après son arrivée, selon Motorsport. Blessé et absent des six premières courses, l’Espagnol, déçu de ce qu’il voit des performances de la RS-GP25, semble prêt à activer une clause de sortie. Pour aller où ? Pour rejoindre Honda et son ami Aleix Espargaró en 2026, une option alléchante pour le pilote de 27 ans.
L’histoire entre Jorge Martin et Aprilia pourrait prendre fin bien plus tôt que prévu selon Motorsport. Arrivé en grande pompe chez le constructeur de Noale en 2025, le champion du monde MotoGP en titre avait pris soin de verrouiller un « filet de sécurité contractuel » : une clause libératoire permettant une sortie anticipée si la RS-GP ne répondait pas aux standards de compétitivité attendus. Et à l’issue de seulement six Grands Prix, la situation semble déjà critique.
Malgré les ambitions affichées, les résultats d’Aprilia sont décevants. Aucun pilote d’usine ne joue les premiers rôles : Ai Ogura (TrackHouse) est le meilleur représentant à la 10e place du championnat, Marco Bezzecchi (usine) est 12e, et Raul Fernandez 18e. De quoi ébranler sérieusement la confiance de Martin, encore convalescent après ses blessures de présaison mais suffisamment lucide pour évaluer la tendance générale.
Jorge Martin vs Aprilia : on ne retient pas un pilote qui veut partir
En coulisse, la rumeur Honda prend de l’ampleur. Le constructeur japonais, historiquement dominant mais en crise depuis le départ de Marc Marquez, prépare une relance massive pour 2026 et surtout 2027, date d’introduction du nouveau règlement technique. Avec ses moyens financiers colossaux, le HRC serait prêt à offrir à Martin un contrat de trois ans, avec le statut de pilote n°1 et des garanties techniques. Surtout avec l’ami de toujours Aleix Espargaró comme pilote test HRC.
Côté Aprilia, c’est la stupeur. On espérait que Martin soit le catalyseur d’un changement de dimension pour l’usine. Mais comme le résume un proche du dossier : « on ne retient pas un pilote qui veut partir. » Une clause libératoire, un gentlemen’s agreement, ou même une action juridique pourraient sceller ce divorce précipité.
La vraie question : Martin veut-il être le sauveur d’Honda, ou risquer une année de galère supplémentaire chez Aprilia ? Et puis il y a aussi ça : le manager du « Martinator » est un Albert Valera qui travaille sur le dossier Honda pour aussi y placer un de ses pilotes qui n’est autre que Pedro Acosta … Le marché des pilotes s’emballe. Martin voudrait redevenir maître de son destin… quitte à brûler les ponts. Les prochaines semaines s’annoncent donc cruciales pour l’avenir MotoGP de Jorge Martin et Aprilia.