pub

Le dernier Grand Prix de Belgique de Formule 1 a été endeuillé par l’accident mortel dont a été victime le jeune espoir français Anthoine Hubert au cours de la compétition de F2. Les expertises sont encore en cours pour connaître les tenants et les aboutissants de cette tragédie. Mais ce drame entache inévitablement l’ambition du site belge de recevoir des compétitions moto. A commencer par le MotoGP.

Une idée qui veut devenir réalité en 2024 avec des investissements en conséquence d’ici cette échéance. Cependant, la disparition d’Anthoine Hubert a été constatée après un effroyable carambolage dans la partie sensible de « l’Eau Rouge » et du « Raidillon ». Un enchaînement apprécié des pilotes automobiles, mais dangereux.

Après les douloureux événements, la directrice générale de la piste belge, Nathalie Maillet, a confirmé que la courbe ne serait pas modifiée, mais que du gravier serait ajouté à la hauteur du Raidillon. « La piste du Raidillon ne sera pas affectée, mais nous remettrons du gravier. Nous discutons actuellement de la place du gravier et de sa profondeur. Ce qui s’est passé est regrettable et nous rappelle qu’il n’y a pas de risque zéro. Le circuit a toujours travaillé main dans la main avec la FIA pour des raisons de sécurité.  Nous attendons maintenant les résultats de l’enquête de la FIA sur les causes exactes de l’accident. »

Des propos relayés par notre partenaire Motosan. On rappellera que la région wallonne et les dirigeants du tracé ont pris langue avec Dorna et ont réfléchi sur les investissements nécessaires pour mettre aux normes de la FIM le circuit. Spa-Francorchamps a organisé une course moto pour la dernière fois en 1990. Une épreuve MotoGP est envisagée à l’échéance 2024.

Mais la concurrence est rude pour intégrer un calendrier qui n’ira pas a priori au-delà de 22 meetings. Ces derniers sont déjà quasiment désignés, avec un axe Asie du sud-est prononcé.

https://youtu.be/7TnqP_uX1Ks?t=109