Jorge Martin a donc clarifié sa volonté de quitter Aprilia fin 2025 via une déclaration sur Instagram, adressée aux fans et médias. Il y invoque une clause contractuelle négociée en juin 2024, lui permettant de se libérer pour 2026 s’il n’est pas dans la course au titre après le GP de France. Conscient que ses blessures (seul le Qatar couru, zéro point) ont faussé l’évaluation de la RS-GP, Martin a proposé de prolonger cette clause de six courses, jusqu’à Misano. Aprilia a rejeté cette offre, estimant la clause invalide du fait de son absence. Martin insiste : « j’exerce mes droits, tout en restant ouvert au dialogue »
Aprilia, via un communiqué du 22 mai, maintient que le contrat est « valide jusqu’en 2026 » et nie toute négociation pour une sortie anticipée. Massimo Rivola, PDG d’Aprilia Racing, a souligné la compétitivité de la RS-GP après la victoire de Marco Bezzecchi à Silverstone, exhortant Martin à reconsidérer sa position. Noale a averti Honda au Mans, lors d’une rencontre entre Rivola et Hikaru Tsukamoto, des risques juridiques d’une offre à Martin. Si Martin active la clause, Aprilia envisage un recours en justice en Italie, où le groupe Piaggio (maison-mère) est basé, ce qui pourrait compliquer les plans du pilote.
La position de Jorge Martin : une clause mais pour quelle porte de sortie ?
Honda, par la voix d’Alberto Puig, confirme son intérêt : « ne pas vouloir Martin serait idiot » a-t-il déclaré. Cependant, HRC attend que Martin soit libre avant de formuler une offre, avec le guidon de Luca Marini (fin de contrat 2025) comme destination probable. Johann Zarco (6e, LCR Honda) et Pedro Acosta, également géré par Albert Valera, sont en concurrence. Aleix Espargaró, pilote d’essai HRC et ami de Martin, jouerait un rôle discret dans ce transfert.
Jorge Martin, conseillé par un cabinet juridique espagnol prestigieux, veut éviter un procès long et risqué qui pourrait dissuader d’autres équipes. Une solution amiable, avec compensation, semble la meilleure issue, mais Aprilia campe sur ses positions. Le timing est critique : Martin doit sécuriser un guidon MotoGP pour 2026, alors qu’Aprilia peut se rabattre sur Marini, Enea Bastianini, ou Ai Ogura. Avec Yamaha renforcé par Toprak Razgatlioglu et KTM sous influence Bajaj, le mercato 2026 s’annonce explosif… Comme ce week-end à Misano où Aprilia va faire sa grande fête avec les fans … Jorge Martin doit y assister, selon son contrat …