Le MotoGP rugit au Mugello, où les Ducati dominent la piste et les tractations en coulisses électrisent l’ambiance. L’annonce choc du transfert de Toprak Razgatlioglu chez Pramac, après un contrat de deux ans signé avec Yamaha, fait trembler le paddock. Le prodige turc, star du Superbike, devra briller dès 2026 après une saison d’adaptation. Mais qui partagera son box ?
Le Championnat du monde MotoGP bat son plein sur la piste du Mugello, où les Ducati continuent de dominer les débats, mais c’est également en coulisses que les enjeux s’intensifient. Le marché des transferts commence à se préciser, avec plusieurs décisions clés attendues avant la trêve estivale. L’annonce du transfert de Toprak Razgatlioglu chez Pramac a fait l’effet d’une bombe. Le pilote turc, actuel officiel BMW en WorldSBK, a signé un contrat de deux ans avec Yamaha. Sa première saison s’annonce comme une phase d’adaptation, avec l’objectif d’être performant dès la seconde année.
Parmi les pilotes en fin de contrat, la situation de Luca Marini est scrutée de près. Le pilote Honda affirme que tout est « clair » avec le constructeur japonais, même s’aucune signature n’a encore été officialisée. « Nous y allons doucement, sans problème. Mais de mon côté comme de leur côté, je pense que tout est clair et serein », a-t-il expliqué à Sky. HRC, de son côté, garde un œil attentif sur Jorge Martin, qui pourrait tenter de quitter Aprilia plus tôt que prévu. Une opération complexe sur le plan juridique, mais Honda est déterminé à renforcer son line-up officiel.
Chez LCR, Johann Zarco espère prolonger au-delà de 2025. L’option d’un transfert vers l’équipe officielle semble peu probable, Joan Mir étant sous contrat jusqu’en 2026 et l’autre place étant l’objet de tractations entre Marini et Martin. Zarco reste néanmoins serein quant à sa position : ses échanges avec Honda sont ouverts et constants, sans précipitation.
MotoGP 2026 : Jack Miller comme successeur de Toprak Razgatlioglu chez BMW en WSBK ?
L’arrivée de Toprak Razgatlioglu chez Pramac est accueillie avec enthousiasme, tant pour ses qualités de pilote que pour sa valeur symbolique. Yamaha souhaite ainsi récompenser le travail accompli en Superbike. Le choix de son futur coéquipier reste cependant à définir. Miguel Oliveira semble tenir la corde avec son contrat en cours, mais Jack Miller reste une alternative crédible.
Gino Borsoi, directeur de l’équipe Pramac, a reconnu que le choix ne serait pas simple : « je suis désolé de devoir abandonner l’un des deux, ils sont très professionnels et je les en remercie. Nous les soutiendrons tous les deux au maximum pour démontrer jusqu’au bout qu’ils méritent leur place. » Miller, de son côté, suscite l’intérêt de BMW en WorldSBK, où il pourrait bénéficier d’un salaire bien supérieur à celui qu’il perçoit actuellement en MotoGP.
Du côté de Pertamina Enduro VR46, le sort de Franco Morbidelli n’est pas encore scellé. Si sa reconduction semble acquise, les dirigeants de l’équipe de Tavullia prennent leur temps, observant attentivement l’évolution de la situation de Pedro Acosta chez KTM.
Le marché des transferts entre ainsi dans sa phase la plus stratégique. Derrière les sourires du paddock, les tractations se poursuivent discrètement, mais intensément. La pause estivale approche, et certains devront rapidement choisir entre attendre… ou se repositionner ailleurs.