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Aprilia

Luca Marini ne cherche pas d’excuses. À l’heure où Honda tente de redresser la barre dans une saison mouvementée, le pilote italien reconnaît que Portimão a marqué le point le plus bas de la seconde moitié du championnat. Malgré un 11e rang solide, le demi-frère de Valentino Rossi souligne les progrès nécessaires — notamment face à Aprilia, qu’il décrit comme la référence en matière d’aérodynamisme.

Le pilote officiel Honda a signé au Portugal deux résultats honorables (12e en sprint, 11e en course) mais sans jamais pouvoir jouer aux avant-postes. « Il nous a manqué un petit quelque chose ce week-end, » admet Marini.

« Lors du warm-up du matin, nous avons testé différents réglages, mais ils n’étaient pas à la hauteur de nos attentes. J’ai pris un excellent départ et j’ai pu remonter beaucoup de terrain, mais ensuite, j’ai moins bien piloté pendant la première moitié de la course. »

Malgré un départ prometteur et une bonne gestion de course, l’Italien a rapidement été rattrapé par les difficultés de la RC213V, manquant de rythme pour contrer ses rivaux. « Nous continuons d’expérimenter, et parfois ça marche, parfois non. Ce n’était pas un week-end fantastique non plus pour Zarco et Mir, » constate-t-il.

« Nous devons tout analyser attentivement et considérer les données dans un contexte plus large, car ce circuit est vraiment particulier. »

À la question de savoir si le Grand Prix du Portugal a été le plus compliqué de la seconde moitié de saison, Marini ne tergiverse pas : « absolument. Nous devons comprendre pourquoi. »

Luca Marini

Luca Marini : « l’Aprilia est la moto la plus rapide lorsque l’aérodynamisme joue un rôle important »

Il n’hésite pas à pointer du doigt la domination technique d’Aprilia. « Nous avons constaté qu’Aprilia est la moto la plus rapide lorsque l’aérodynamisme joue un rôle important. Nous devons progresser dans ce domaine. »

Le constat sur Speedweek est sévère mais lucide : « cette saison, Aprilia aurait pu gagner toutes les courses. En Indonésie, Bez n’a échoué que d’une seule faute. Dans les virages rapides, Aprilia est la moto à battre. Les autres constructeurs ont encore beaucoup de travail à faire en matière d’aérodynamisme ! »

Le pilote italien garde pourtant le moral avant la dernière manche de la saison MotoGP à Valence, où il espère conclure sur une note positive.

« Sur le papier, Valence devrait être un circuit plus favorable pour bien terminer l’année, » explique-t-il.

Honda disposera d’un volume de données important pour ce tracé, même si la moto actuelle n’y a pas encore couru.

« Oui, mais nous n’y avons pas couru l’an dernier. Pour finir, c’est un nouveau circuit pour notre moto actuelle. Mais il sera intéressant de voir ses performances, car ce circuit convient généralement bien à la Honda. »

Optimiste, Marini veut confirmer la dynamique de progrès observée ces dernières semaines.

« Nous sommes impatients d’y être et de voir ce que nous pouvons accomplir. La tendance est clairement positive en cette deuxième partie de saison, et nous voulons à nouveau nous battre pour un top 5. »

Actuellement 13e du championnat, Marini n’est qu’à 11 points de Johann Zarco, le pilote LCR. Son objectif pour la finale est clair : terminer premier des Honda. Une bataille symbolique, mais révélatrice de la reconstruction en cours au sein du constructeur japonais.

Gagnant : Marco Bezzecchi

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