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Johann Zarco

Johann Zarco a vécu un Grand Prix d’Indonésie difficile, marqué par un problème technique à l’embrayage qui a entravé ses ambitions dès les premiers tours. Malgré un bon départ, le pilote français a dû composer avec ce handicap, ce qui l’a contraint à gérer son début de façon prudente pour limiter les dégâts. Il a ainsi perdu un temps précieux.

« Au moins quatre points. Le départ était correct, mais mon embrayage a patiné lors des deux, trois premiers tours. J’ai essayé de desserrer la garde de l’embrayage, même si, en général, le problème ne vient pas de là, mais c’est un réflexe mécanique de dire que j’essaye de desserrer, de détendre le câble, Marini a eu ça à Motegi. J’ai fait attention, j’ai perdu du temps, mais j’ai essayé de voir si ça pouvait reprendre une accroche, et ça a repris petit à petit vers le quatrième tour, et du coup j’avais perdu du temps. J’ai essayé de ne pas trop me stresser et de reprendre du rythme, et de faire au mieux…» confie-t-il.

Dans une course où les sensations n’étaient pas au rendez-vous, Zarco a souffert du manque d’adhérence à l’arrière. Une sensation étrange qu’il n’avait pourtant pas observée lors des séances d’Essais. « Le pneu arrière ne s’est pas bien comporté, parce que j’ai beaucoup glissé, je manquais d’accroche. C’est dur à expliquer pourquoi. C’est vrai que la pression était plutôt haute, ce qui est étrange vu que j’étais seul et pas sur un gros rythme. Du coup, j’aurais même dû être plutôt bas. Mais du coup, ça a beaucoup glissé. J’ai fait la course seul. À un moment, j’ai fait pas mal de tours en 31,5, et je voyais ce groupe devant, donc je me suis dit que je ne devais pas être si lent…» souligne le Cannois. Malgré ces difficultés, Zarco a terminé douzième grâce à quelques incidents chez ses concurrents et reste confiant pour la suite de la saison.

Zarco

© LCR Honda

Interrogé sur ses attentes pour le Grand Prix d’Australie, à Phillip Island, site qui a accueilli sa première victoire en MotoGP en 2023, Zarco se tourne vers l’essentiel : s’amuser au guidon de la RC213v. « Qu’est-ce que j’attends de Phillip Island ? J’ai envie d’avoir du plaisir à rouler. J’espère qu’il fera suffisamment beau pour prendre du plaisir sur la piste. Parce que quand il fait froid, c’est vrai que c’est délicat quand même le côté droit. Mais ouais, bien kiffer. On a eu vraiment de belles discussions avec l’équipe et avec Honda hier soir. Donc ça m’a donné beaucoup de motivation…» indique-t-il.

Avec cette nouvelle Honda, les réglages sont encore à trouver, et Johann Zarco sent qu’il doit travailler pour retrouver ses meilleures sensations. « Techniquement, on a peut-être aussi des directions un peu différentes. Mais là, avec cette nouvelle moto, ça ne paye pas. Alors qu’avec l’ancienne moto, peut-être mon style et les directions de réglage m’avantageaient. Là, elles me désavantagent certainement. On essaie de recréer une base parce qu’on sait que le pilote est là…» conclut Johann Zarco.

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