pub
Marc Marquez

Liberty Media débarque en MotoGP avec une mission : transformer le championnat comme ils l’ont fait avec la Formule 1. Spectacle XXL, audience planétaire, frissons à chaque virage. Mais un obstacle colossal se dresse sur leur route : Marc Marquez.

Oui, ce même Marc Marquez qui a ressuscité son mythe en 2025, arraché un neuvième titre mondial, et écrasé la concurrence à bord de la Ducati GP25. Un héros pour l’Espagne. Une légende pour le sport. Mais une menace pour le business de Liberty Media.

Le MotoGP doit se réinventer, mais Marquez le rend prévisible. Dominant, intouchable, surhumain : Marc Marquez a gagné en 2025 11 Grands Prix et 14 Sprints sur les 17 qu’il a disputés. Pire encore, 15 victoires consécutives avant sa blessure en Indonésie.

Résultat ? Quand Marc roule, la course est jouée d’avance. Et ça, Liberty ne peut pas le vendre.

Parce que ce qui a boosté la F1, c’est le suspense, la rivalité, les chocs titanesques, les championnats qui se jouent au dernier virage de la dernière course. En MotoGP version Marquez ? Le scénario est plié dès avril.

Sans Márquez en piste, c’est le chaos total… et c’est exactement ce qu’il faut ! Lorsqu’il s’est blessé en fin de saison, tout a explosé : 6 vainqueurs différents en 7 courses, Ducati en panique, Aprilia revient dans le match et il devient impossible de prédire le vainqueur du dimanche.

Le MotoGP est redevenu une loterie. Un show. Une drogue pour l’adrénaline mondiale.

Image

Liberty Media veut des nouveaux visages, des nouvelles nations, des nouveaux marchés à conquérir, mais Marc Marquez n’a aucune intention de s’arrêter

Toprak Razgatlioglu, Aldeguer, Alex Marquez, Bezzecchi… des nouveaux visages, des nouvelles nations, des nouveaux marchés à conquérir. Liberty Media ne rêve que de ça.

Le problème : Marquez n’a aucune intention de s’arrêter.  À 32 ans, il est toujours affamé, toujours dangereux, toujours meilleur que les autres.

Livio Suppo résume parfaitement la situation : « Marquez prendra sa retraite seulement le jour où il réalisera qu’un autre pilote est plus fort que lui. » Et ce jour n’est absolument pas arrivé.

Le cauchemar de Liberty Media de voir Marc Marquez champion… encore, a toutes les chances de se réaliser. 2026 ? Des Ducati toujours au sommet. Un Marquez encore plus motivé après blessure. Un dixième titre qui serait presque une formalité.

Plus Marc gagne, plus la croissance commerciale du MotoGP recule. Plus il triomphe, plus le suspense meurt. Plus il écrase, moins le monde regarde. La solution taboue serait de dire « adiós » au roi.

Si Liberty veut vendre des documentaires, remplir les tribunes américaines et faire exploser les abonnements streaming… alors il faudra tôt ou tard le dire clairement : Marc Marquez doit se retirer, ou au moins s’effacer pour laisser respirer le spectacle.

Car le MotoGP a besoin de rivalités monstrueuses, de héros d’autres nations, de fins de course indécises, de rois qui tombent et de princes qui montent. Pas d’un seul empereur enterrant le championnat sous une hégémonie sans fin.

Marc Marquez veut un 10è titre. Liberty Media veut un sport imprévisible. Deux ambitions incompatibles. Deux visions pour un même championnat. Deux destins qui ne pourront pas coexister longtemps.

Le MotoGP entre dans une nouvelle ère. Et la plus grande question n’est plus « qui peut battre Marc Marquez ? » Mais bien : « le business plan de Liberty peut-il survivre si personne ne le bat ? »

Tous les articles sur les Pilotes : Marc Marquez

Tous les articles sur les Teams : Ducati Team