Luca Marini ne cache pas son enthousiasme pour le défi qui l’attend chez Repsol Honda, malgré des débuts difficiles marqués par une performance modeste lors des premières courses. Engagé dans l’amélioration de sa monture, il a profité des essais privés à Jerez pour expérimenter et optimiser la Honda. Mais dans le plus grand anonymat, l’escapade a failli tourner au drame. Le nouvel équipier de Joan Mir explique …
« Ces tests ont été une excellente occasion de me familiariser davantage avec la moto dans des conditions différentes. Nous avons identifié ce qui ne fonctionnait pas au Qatar et avons apporté des ajustements. J’ai hâte de voir comment ces changements se traduiront à Portimao, un circuit que Honda apprécie davantage, » a débord partagé Luca Marini avec Todocircuito au sujet de ce crochet pas l’Espagne avant de rejoindre le Portugal.
Le pilote italien est également conscient des défis techniques liés à son style de pilotage et aux caractéristiques de la moto. « Mon style met beaucoup de pression sur les pneus, ce qui peut poser un problème en course en raison de la hausse de température ou de l’usure accrue des pneus, » explique-t-il.
Luca Marini : « c’était une chute violente, mais heureusement, je n’ai pas été touché par la moto »
Mais le demi-frère de Valentino Rossi a également évoqué une chute lors des essais à Jerez, similaire à celle qu’a connue Marc Marquez en 2020. Heureusement, il s’en est sorti sans blessure, soulignant la dureté de l’incident mais également sa chance d’avoir évité le pire : « c’était une chute violente, mais heureusement, je n’ai pas été touché par la moto, » relate-t-il.
Concernant la comparaison avec son collègue de marque niché dans le box du team satellite LCR Johann Zarco et l’accélération sur la RC213V, Marini se distingue par une analyse précise de la situation. « Je pense que Zarco est exceptionnel dans l’usage de l’accélération, mais personnellement, je ne crois pas que ce soit là notre principale faiblesse. Notre véritable défi se situe au milieu du virage. Bien sûr, en termes d’accélération, Aprilia et KTM ont un avantage grâce à leur adhérence, mais nous ne sommes pas en reste. C’est dans la courbe que nous devons trouver notre vitesse, » confie Marini, déterminé à trouver la clé des performances optimales avec Honda.
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