Chez Honda, la hiérarchie pose question depuis ce fameux Grand Prix de Hongrie. Lors de celui-ci, on apprenait que Johann Zarco, d’après lui, ne bénéficiait pas des mêmes améliorations que les pilotes officiels, ce qui pouvait peut-être expliquer la différence de performance entre le Français et le duo Marini/Mir depuis l’Autriche. Entre temps, Luca Marini, lui, s’est considérablement amélioré, et prend le rôle du n°1 chez Honda dans les esprits, ce qui se vérifie au nombre de points marqués par course en MotoGP depuis la deuxième place de Johann en Angleterre.
Luca Marini s’est confié après les essais de Misano, là où il pouvait encore façonner le futur de Honda en MotoGP. « Ça a été un test positif, même si le lundi de Montmelo a été plus utile, car nous essayions des pièces pour 2026. À Misano, j’ai pu travailler sur la RC213V actuelle, en se concentrant sur les réglages et l’aéro. C’est dommage que Mir n’ait pas roulé, car j’ai du travailler tout seul. Ses retours auraient pu être pertinents » déclarait-il pour GPOne.
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— Honda HRC Castrol – MotoGP (@HRC_MotoGP) September 15, 2025
L’Italien s’est également confié sur l’impact du nouveau directeur technique Romano Albesiano, dont l’influence commence à se faire sentir. « Il est désormais très bien intégré. Les parties asiatiques et européennes collaborent, nous avons beaucoup progressé en termes d’organisation, de rapidité d’exécution et de prise de décisions responsables. Lorsque les retours des pilotes sont clairs, tout devient plus facile. Personnellement, je suis ravi du rôle que j’ai. Dans une équipe satellite, on ne peut se concentrer que sur les réglages de performance, mais ici, on peut essayer des nouvelles choses, qui, parfois, ne marchent pas, mais qui, de temps en temps, fonctionnent réellement. C’est amusant » poursuivait-il.
Enfin, il s’est étendu sur la place qu’il occupait au sein de la firme ailée. Et pour Luca Marini, ça ne fait aucun doute. « Être le capitaine de Honda est une source de fierté. J’acquiers petit à petit ce poste parce qu’ils ont du apprendre à faire confiance. Maintenant, ils savent qu’un oui est un oui, et un non est un non. » concluait-il.
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